Emmanuelle Huynh

Shinbaï, le vol de l’âme

Emmanuelle Huyn

Archive 2009
Danse
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Shinbaï, le vol de l’âme
Création
Performance pour Madame Seiho Okudaira, maître ikebana, et Emmanuelle Huynh, artiste chorégraphique
Conception, Emmanuelle Huynh
Dispositif scénographique, animation et costumes,
Nadia Lauro

Design sonore, Matthieu Doze
 

 

Coproduction CNDC Angers ; Fondation d'entreprise Hermès ; Institut franco-japonais de Tokyo ; Festival d’Automne à Paris
Production déléguée Japon : superposition
Avec l’aide de CulturesFrance, du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Pays de la Loire, de la région Pays de la Loire, de la ville d’Angers, de Château de Versailles Spectacles
Avec le soutien de la Fondation du Japon, de  Asahi Beer Arts Foundation, de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sous l’égide de la Fondation de France
En compagnie de l’Adami

Création :
CNDC – Le Quai / Angers, 25 novembre au 1er décembre


Les processus d’invention qui s'élaborent dans des champs hétérogènes à celui de la danse – la poésie, l'architecture, les arts visuels ou la science – agissent comme des lignes divergentes au cœur du travail de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, redéfinissant les frontières de l'acte créatif.
Shinbaï, le vol de l’âme est le prolongement de recherches initiées en 2001, lors d’une résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto, autour de la cuisine, de l’architecture, et de l'art floral pratiqués au Japon. La rencontre avec Madame Seiho Okudaira, maîtresse d’une école d'Ikebana pour laquelle le bouquet doit laisser apercevoir le geste qui l'a fait naître, a rendu possible la mise en place d'une surface de projection commune.
Emmanuelle Huynh lui a proposé de réaliser un Ikebana géant, envahissant l'espace du plateau, et d'inventer ensemble une langue étrange, écrite avec des fleurs, des objets, des gestes – établissant une relation hybride entre leurs pratiques respectives. C'est sous le signe du bouleversement des codes culturels et des places établies que s'instaure leur terrain de jeu : sur scène, des images naissent et se défont, des signes dérivent, de la main qui les arrange au corps qui les met en mouvement. Entre manipulation minutieuse et dissémination mouvementée, Shinbaï, le vol de l’âme est un voyage en territoire imaginaire, bien loin de la carte postale.