Pascale Murtin
Éparpiller
Conception et chansons, Pascale Murtin
Mise en partition, Babeth Joinet
Avec François Hiffler, Anne Lenglet, Pascale Murtin, Jean-Baptiste Veyret-Logerias, Margot Videcoq, Roland Zimmermann et 60 choristes du chœur d’adultes du CRR93 sous la direction de Catherine Simonpietri, cheffe de l’Ensemble Sequenza 9.3
Production Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Nos Lieux Communs
Coproduction Grand Magasin ; Parc départemental du Sausset (Aulnay-sous-Bois) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
Avec le soutien de King’s Fountain
En collaboration avec les Laboratoires d’Aubervilliers
Un dimanche au parc, les promeneurs spectateurs sont invités à déambuler librement à la rencontre des ensembles vocaux éparpillés entre allées, bosquets et pelouses, qui interprètent une quinzaine de chansons composées par Pascale Murtin. Un concert en forme d’expérience poétique aléatoire, à la fois visuelle et acoustique, collective et personnelle.
Au fil de ces concerts dispersés, des duos, trios, quatuors ou plus larges ensembles vocaux se font entendre simultanément en différents points du site, que le spectateur arpente sans autre guide que sa curiosité pour ce qui se joue là. En prêtant l’oreille aux échos entre les chansons, le promeneur choisit de rester sur place ou d’aller mieux entendre ce qu’il perçoit à distance, composant ainsi son concert exclusif. Une invitation à quitter les sentiers battus pourtant si bien vantés par Grand Magasin (le duo que Pascale Murtin forme avec François Hiffler) dans son Éloge et défense de la routine. Le banal, c’est ici le parc où l’on flâne habituellement aux seuls sons des oiseaux et des enfants. Cet environnement fait partie du concert : les chanteurs se (dé)placent en fonction des caractéristiques sonores de chaque lieu, leurs voix non amplifiées suivent les règles du jeu de l’acoustique de plein air. Pas de notes bleues dans ces espaces verts, les chansons écrites par Pascale Murtin sont des miniatures polyphoniques dont la forme évoque le répertoire des chorales amateur. Plus singulières, elles conjuguent mélodies minimalistes et textes ouverts aux jeux de mots et au surréalisme du quotidien. Elles piquent la curiosité et invitent à une expérimentation acoustique et visuelle du paysage, ses distances et ses reliefs.
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En raison de la situation sanitaire, cette performance est réportée à l’automne 2021.