Générique
Emmanuel Nunes
Vislumbre
pour choeur a capella
Machina mundi
pour solistes, choeur et orchestre
Gérard Buquet, tuba
Ernesto Molinari, clarinette
Pierre-Yves Artaud, flûte
Silvio Gualda, percussion
Les Pléiades, percussion
Choeur et Orchestre de la Fondation Gulbenkian
Chef de choeur, Fernando Eldoro
Direction, Farhad Mechkat
En pratique
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Biographie(s)
Né le 31 août 1941, à Lisbonne, Emmanuel Nunes étudie à l’Académie de musique et à l’université de sa ville natale. Il assiste aux Cours d’été de Darmstadt et s’établit à Paris en 1964-1965, avant de suivre deux ans les séminaires de Karlheinztockhausen à Cologne. De retour en France, élève de Marcel Beaufils, Nunes obtient en 1971 un Premier Prix d’esthétique au Conservatoire de Paris. Boursier du ministère de l’Éducation nationale du Portugal (1973-1974) et de la Fondation Gulbenkian (1976-1977), il entreprend, sur la Seconde Cantate op. 31 d’Anton Webern, une thèse qu’il laissera inachevée. Invité par le DAAD de Berlin comme compositeur en résidence (1978-1979), il est boursier de la création du ministère français de la Culture en 1980. Dès 1989, Nunes travaille régulièrement à l’Ircam, où il mène d’intenses recherches sur la spatialisation. Parallèlement, il est un important pédagogue, à l’Université de Pau,
puis à Harvard, à Darmstadt ou à l’Icons de Novara. En 1981, il est nommé directeur des séminaires de composition de la Fondation Gulbenkian, à Lisbonne, puis de la Musikhochschule de Fribourg-en-Brisgau (1986-1992), et devient professeur de composition au Conservatoire de Paris (1992-2006). Le Président de la République portugaise le nomme en 1991 « Comendador da Ordem de Santiago da Espeda ». Docteur honoris causa de l’université de Paris-8 (1996), il obtient le prestigieux Prix Pessoa (2000). Emmanuel Nunes meurt à Paris, le 2 septembre 2012.
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