Olga de Soto
Débords. Réflexions sur la Table Verte
Un projet Tanzfonds Erbe
22 – 24 novembrenov.
 	Débords. Réflexions sur La Table Verte.
 	Un projet Tanzfonds Erbe
 	Une œuvre d’analyse dont le point de départ est le spectacle La Table Verte de Kurt Jooss.
 	
 	Concept, chorégraphie, documentation, caméra, son, réalisation vidéo, Olga de Soto 
 	Scénographie, Shizuka Hariu / SHSH 
 	Montage vidéo, Julien Contreau et Olga de Soto
 	Régie Vidéo, Bram Moriau
 	Création sonore, Mathieu Farnarier
 	Création lumière, Philippe Gladieux
 	Costumes, Dorothée Catry
 	Coordination technique, Daniel Huard
 	Construction, Yann Stroobant
 	Traductions, Olga de Soto, Christiane Gleis, Diane Lara, Samuel Toledo, Ecaterina Vidick
 	Sous-titrage, Tongues Untied
 	Assistante recherches documentaires, Karin Verbruggen
 	Musique, Frederic Rzewski, "The People united will never be defeated" Variation nr. 1 / John Cage : Sonate n° 1 pour piano préparé et Sonate n° 5 pour piano préparé
Avec les témoignages ( par ordre d'apparition) de Marina Grut, Ann Hutchinson Guest, Christian Holder, Joan Turner Jara, Nora Salvo, Jeanne Brabants, Michèle Nadal, Hanns Stein, Andras Uthoff, Edith del Campo, Philip Lansdale, Juan Allende-Blin, Toer van Schayk, Fernando García, Bruno Jacquin, Jacqueline Challet-Haas, Gerd Zacher, Jeanette Vondersaar, Françoise Dupuy
Avec Fabian Barba, Alessandro Bernardeschi, Edith Christoph, Hanna Hedman, Mauro Paccagnella, Enora Rivière et Olga de Soto
 	Production Niels & Caravan Production
 	Coproduction Joint Adventures/Tanzwerkstatt Europa (Munich) ; Les Halles (Bruxelles) ; Culturgest (Lisbonne) ; Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon (CCNM) dans le cadre de Jardin d’Europe, avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne ; Réseau Open Latitudes (Les Halles-Bruxelles, Latitudes Contemporaines-Lille,
 	Le Manège de Mons /Maison Folie-Mons, Cialo Umysl Foundation-Varsovie, Teatro delle Moire-Milan, Sin Arts and Culture Centre-Budapest, Le phénix, scène nationale de Valenciennes, l’Arsenic-Lausanne), avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne ; Tanzquartier Wien ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
 	Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
 	Avec le soutien du TANZFONDS ERBE – Une initiative de la Fondation Fédérale Culturelle Allemande ; de la Communauté française Wallonie-Bruxelles et des Archives Jooss (Cologne/ Amsterdam), de Deutschen Tanzarchives Köln et avec l’aide du Centre de développement chorégraphique d’Uzès
 	Avec le soutien de WBI (Wallonie-Bruxelles International) 
 	Ce projet a bénéficié de bourses de recherche du Ministère français de la Culture et de la Communication ainsi que de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, pour la réalisation du travail de recherche documentaire.
 	Olga de Soto est conventionnée par la Communauté française Wallonie-Bruxelles. Elle est en résidence artistique aux Halles et en résidence administrative à la Raffinerie - Charleroi/Danses, Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 
 	Quand la danse explore son passé à la lumière de notre présent. Depuis une dizaine d’années, en parallèle à son travail de création où elle se concentre sur la mémoire corporelle, Olga de Soto interroge l’histoire de la danse à partir d’œuvres emblématiques du répertoire de la danse du XXe siècle.
 	Après histoire(s), créé à partir de souvenirs gardés par les spectateurs ayant assisté en 1946 à la première du spectacle de Roland Petit Le Jeune Homme et la Mort inspiré d’un argument de Jean Cocteau, elle est partie sur les traces de La Table Verte, ballet mythique créé en 1932 par le chorégraphe allemand Kurt Jooss, dans la période trouble d’entre-deux-guerres, et considéré comme une des œuvres des plus politiquement engagées de l’histoire de la danse.
 	Ce projet s’articule en deux volets. Dans le premier, Une Introduction, lecture-performance présentée la saison dernière au Centre Pompidou, elle partageait son travail de recherche et de documentation et tendait une ligne entre passé et avenir. Depuis, Olga de Soto a poursuivi son enquête en récoltant des traces sur la perception de La Table Verte par différentes personnes l’ayant vu à différents moments de l’histoire dans différents pays, mais aussi en interrogeant des danseurs  de différentes générations ayant interprété le rôle de « La Mort »  dans cette œuvre.
 	Un groupe de danseurs a été convié à s’emparer de cette matière pour l’interroger. Sachant que l’importance de La Table Verte ne tient pas seulement à sa dimension esthétique, mais aussi au fait qu’il s’agit d’une œuvre politiquement engagée en pleine montée du nazisme.
 	Quelle est aujourd’hui encore la charge d’une telle œuvre ? C’est tout l’intérêt de ce travail sur la mémoire où le corps du danseur confronte sa pratique aux différentes strates du passé, devenant à la fois enquêteur et objet de sa propre enquête.


