Robert Lepage
Le Projet Andersen
Robert Lepage
24 – 27 novembrenov.
Conception, mise en scène et interprétation, Robert Lepage
 Collaborateurs à l’écriture, Peder Bjurman, Marie Gignac
 Assistant à la mise en scène et régie, Félix Dagenais 
 Collaborateur à la conception scénographique, Jean Le Bourdais
 Collaborateur à la conception des éclairages, Nicolas Marois  
 Conception sonore, Jean-Sébastien Côté
 Costumes, Catherine Higgins
 Producteur Ex Machina,Michel Bernatchez
 Producteur délégué Europe, Japon, Richard Castelli
Coproduction BITE:06, Barbican / Londres, Grand Théâtre de Québec, 
 Hans Christian Andersen 2005, le Théâtre du Nouveau Monde / Montréal, 
 Théâtre du Trident, Créteil Maison des Arts, 
 Festival d’Automne à Paris
En contrepoint de la saga qu’est La Trilogie des dragons, Robert Lepage, homme de théâtre qui toujours a refusé de choisir entre mise en scène, scénographie, écriture dramatique et jeu d’acteur, propose un solo consacré à Andersen et s’inspirant de deux de ses contes, La Dryade et L’Ombre. Dans ce spectacle, Lepage tient le rôle d’un auteur québécois s’installant à Paris, commandité par l’Opéra Garnier afin de créer le livret d’une oeuvre lyrique pour enfants tirée d’un récit du grand conteur Danois.
 « Un séjour qui provoque inévitablement des rencontres, d’abord avec le commanditaire de l’œuvre, un administrateur d’opéra qui se découvre des goûts insoupçonnés, puis avec un jeune concierge maghrébin passionné de graffitis, et enfin, avec un chien dont on se demande s’il n’est pas le véritable guide du récit. »
 L’occasion pour Lepage d’aborder quelques épisodes parisiens de la vie d’Andersen et de revenir sur des thèmes qui lui sont chers : l’opposition entre romantisme et modernisme, entre art officiel et art underground, entre passé et présent. D’explorer également les territoires plus troubles de l’identité sexuelle, des fantasmes inassouvis et de la soif de reconnaissance qui se dessinent en filigrane dans l’existence et l’œuvre de l’auteur du Vilain Petit Canard.
 Et comme toujours chez Lepage, c’est par le voyage, le mouvement vers l’Autre – vers l’étranger – qu’un Québécois tente de découvrir ce qui le touche et l’anime.



