Cinéma en Numérique II
Cinéma en numérique II
Films
le programme détaillé est désormais en ligne en cliquant ci-contre sur bible du spectacle ou sur www.cahiersducinema.com
et www.centrepompidou.fr
Coproduction Cahiers du cinéma, Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris
Avec le concours du Ministère de la culture et de la communication-centre National de la Cinématographie/DICREAM
« Le numérique bénéficie d’un privilège unique : il nomme à la fois un mode de production, d’écriture et de diffusion. Bouleversement majeur ?
Parce que la technique, l’économie et l’esthétique y sont plus étroitement liées qu’à n'importe quel autre moment de l’histoire du cinéma (et de la création contemporaine). La manifestation mène à ce carrefour : le renouveau en profondeur des pratiques documentaires, l’avenir de la salle, celui de la projection, et avec eux celui de l’accompagnement du cinéma ; les effets des technologies domestiques – téléphones, ordinateurs, etc. – sur la manière dont les films se font, les fictions s’écrivent et leurs acteurs s’en réapproprient la conduite ; l’archaïque high tech, conjugaison du virtuel avec l’enchantement du muet, des SMS avec les intertitres ; les proximités toujours plus nombreuses et fécondes entre le cinéma et le monde de l’art », écrivait en décembre 2007 les Cahiers du cinéma en préambule de Cinéma numérique I – 2007.
La programmation Cinéma en numérique II a été conçue par un comité de pilotage : Emmanuel Burdeau/Cahiers du cinéma, Sylvie Pras et Géraldine Gomez /Centre Pompidou, Pascale Cassagnau et Jean-Marc Prévost / Délégation aux arts plastiques.
Ils s’inscrivent dans la perspective d’un cinéma en numérique qui renoue avec la fluidité des écritures en recherche et leurs dispositifs, propres au cinéma des avant-gardes du XXe siècle et du cinéma indépendant américain.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.