Guy Maddin
Rétrospective intégrale
Guy Maddin
L’ensemble du programme consacré à Guy Maddin est réalisé en partenariat avec le Centre culturel canadien
« Il y a une forte pression du public pour que l'image et le son soient au service d'un réalisme banal, une forte exigence d'avoir des films identiques à la vraie vie. Mais nous vivons la vraie vie. Quand on lit un livre, on a envie d'être transporté dans des endroits merveilleux, et quelques-unes des histoires les plus marquantes qu'on nous ait jamais racontées sont celles que nous écoutions, enfants, blottis sous des couvertures… Pourquoi n'exercerions-nous pas cette tradition de l'enfance dans des formes adultes qui dégageraient ces émotions que les enfants ressentent ? C'est le but que je me suis fixé pour tous les films que je veux faire. »
Né en 1957 à Winnipeg, dans le Manitoba (Canada), Guy Maddin a remis au goût du jour le surréalisme gothique, explorant dans ses films la déviance sexuelle, la répression, la perte et la folie. En seize années, Guy Maddin a réalisé neuf longs-métrages et quatorze courts, véritables triomphes de l'imagination sur les contraintes budgétaires. Ses films se déroulent dans des décors semi-mythiques, dans un proche passé qui n'a jamais existé.Tom Waits, David Cronenberg ou Martin Scorsese font partie de ses admirateurs.
Le Centre Pompidou et le Festival d’Automne à Paris s’associent pour présenter la première rétrospective intégrale de l’oeuvre de Guy Maddin en France, en sa présence. Il sera accompagné par la comédienne Isabella Rossellini, pour une séance exceptionnelle, le samedi 17 octobre. Les courts-métrages de Guy Maddin sont présentés en première partie de séance tout au long de la rétrospective.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.