Échelle Humaine

Archive 2019
Danse
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Se sentir vivant :
Conception, texte, interprétation, Yasmine Hugonnet
Production Arts Mouvementés
Coproduction, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain (Lausanne)
We Are Still Watching :
Conception et texte, Ivana Müller
Collaboration artistique, Andrea Božić, David Weber-Krebs, Jonas Rutgeerts
Production I’M COMPANY
Sweat Baby Sweat :
Chorégraphie, Jan Martens
Avec Kimmy Ligtvoet, Steven Michel
Musique, Jaap Van Keulen
Production Frascati
Coproduction, ICKamsterdam ; TAKT Dommelhof (Neerpelt) ; JAN vzw (Cortenbergh)
Hors-Champ :
Conception, Ivana Müller
Textes, Ivana Müller
Collaboration artistique, Julien Lacroix, Anne Lenglet
Production I’M COMPANY
Dancer of the Year :
Chorégraphie, interprétation, son et costumes, Trajal Harrell
Dramaturgie, Sara Jansen
Production Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
Coproduction Impulstanz Festival (Vienne) ; Schauspielhaus Bochum ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Lafayette Anticipations (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Yves Noël Genod dira au moins une phrase de Merce Cunningham (et peut-être un peu plus) :
Conception et interprétation, Yves-Noël Genod
Production, Le Dispariteur

Qui est Trajal Harrell, le danseur de l’année, propos recueillis par Delphine Roche, Numéro ici

Pour sa deuxième édition, le festival Échelle Humaine de Lafayette Anticipations prend son titre au pied de la lettre. Du corps individuel au corps collectif, du solo au duo et au groupe, le bâtiment transformable d’OMA/Rem Koolhaas accueille six propositions qui disent ce qui nous lie et nous relie, tissant la danse et le texte, jouant physiquement avec l’espace et les mots.

Pendant une semaine, le discours se déplace.
Le 16 septembre, avec Se sentir vivant, Yasmine Hugonnet l’adresse par le geste, la posture, le regard et la troublante parole ventriloque. Voix du ventre, des yeux, de la main, de la bouche. Dans We Are Still Watching, Ivana Müller confie un script aux spectateurs, qui le découvrent et le lisent ensemble, créant une communauté provisoire qui se confronte à l’inattendu.
Le 18 et 19 septembre, Sweat Baby Sweat, de Jan Martens, déploie lentement les images du duo amoureux. L’attraction, l’aversion, la vulnérabilité, la puissance physique sont nimbées des paroles et mélodies de chansons pop.
Les 21 et 22 septembre, avec son nouveau solo Dancer of the Year, Trajal Harrell met en question cette distinction honorifique que lui a récemment attribuée le magazine Tanz, et qui vient en boomerang l’interroger sur ce que danser signifie pour lui. A ces mêmes dates, dans Yves-Noël Genod dira au moins une phrase de Merce Cunningham (et peut-être un peu plus), Yves-Noël Genod convoque la riche figure de Merce Cunningham pour « bavarder » la danse, et tenter d’en écrire l’impossible poème.
Enfin, pendant les deux après-midis du week-end (21 et 22 septembre), avec Hors-Champ, Ivana Müller invite à s’installer dans une tente avec un inconnu, pour une série de conversations pré-écrites inspirées de l’univers des plantes et des jardins (accès libre).

Dans le même lieu

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
20 septembresept.

Rabih Mroué
Make Me Stop Smoking

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant. 

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
21 – 22 septembresept.
Musée de l’Orangerie
14 octobreoct.

Dalila Belaza
Figures (version performative)

Danse

Avec Figures, Dalila Belaza enquête sur la possibilité d’un rite universel, en inventant une danse traditionnelle imaginaire « sans origine ni territoire » qui relie le présent à l’éternité. Une force qui prend possession du corps, en écho à un patrimoine dont chacun est chargé, souvent inconsciemment.

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
21 septembresept.

Rabih Mroué
The Inhabitants of Images

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant. 

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
22 septembresept.

Rabih Mroué
Sand in the Eyes

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.