Thomas Quillardet
En addicto
14 octobreoct.
27 novembrenov.
28 novembrenov.
6 févrierfév.
Lundi 14 octobre
19h
Mercredi 27 novembre
17h
Jeudi 28 novembre
12h15
Jeudi 6 février
19h30
Texte et interprétation Thomas Quillardet. Collaboration artistique Jeanne Candel. Dramaturgie Guillaume Poix. Lumières et régie générale Milan Denis. Collaborateurs Titiane Barthel, Ernestine Bluteau, Frédéric Gigout et Guillaume Laloux. Direction de production et administration Maëlle Grange. Direction de production et diffusion Marie Lenoir.
Production 8 AVRIL
Coproduction Festival d’Automne à Paris ; Théâtre de la Ville-Paris ; Le Trident – Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin ; La rose des vents – scène nationale de Lille Métropole Villeneuve-d’Ascq
Avec le soutien en résidences de création de Théâtre Ouvert-Centre national des dramaturgies contemporaines ; L’Azimut / Antony – Châtenay-Malabry ; La vie brève – Théâtre de l’Aquarium ; Théâtre Jacques Carat de Cachan
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
8 AVRIL est soutenue par la Drac Île-de-France – ministère de la Culture au titre du conventionnement et par la région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle
Les résidences artistiques à l’AP-HP sont organisées avec le soutien de la Fondation de France et de la SACD
La Fondation d’entreprise Hermès soutient les tournées dans les universités
À l’origine de cette pièce, dans laquelle Thomas Quillardet est à la fois auteur, metteur en scène et comédien, il y a l’expérience d’une immersion dans le service addictologie d’un hôpital. Une résidence de six mois, proposée par le Festival d’Automne, dans le cadre de son partenariat avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Quelle parole circule quand se rencontrent des personnes en tentative de sevrage, des soignantes, des soignants débordés et un metteur en scène ? En une polyphonie de voix, portée par un important travail sur le rythme, En addicto déploie récits et histoires, moments de joie ou de vide. C’est aussi un regard documentaire sur l’hôpital, l’addiction et le soin, traversé par une question vertigineuse : comment apaise-t-on sa douleur ?
Dans le même lieu
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Interprétée par Aurélien Patouillard, Auréliens est la transposition sur scène d’une conférence qu’Aurélien Barrau a donnée en 2019 à l’Université de Lausanne sur ce qu’il appelle « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité ». Si comme ses pairs Aurélien Barrau dresse un implacable bilan, il soumet une dizaine de pistes de réflexion à notre sagacité pour tenter – sinon d’éviter un mur duquel chaque minute d’inaction supplémentaire qui passe nous rapproche – de limiter les dégâts. L’ambition d’Auréliens, en décalant à la fois le discours (d’un auditoire « classique » à une salle de théâtre) et son émetteur (de l’auteur au « personnage »), est de revisiter la dimension sensible du discours, en s’appuyant sur la conviction que les arts dits « vivants » peuvent faire entendre combien demeure fragile et précieux le fait de l’être.
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La fondation à Strasbourg de la Brasserie Kronenbourg ; la condamnation à la prison à vie de Nicolas Fouquet, jadis initiateur de fêtes unissant tous les arts dans son domaine de Vaux-le-Vicomte ; l’avènement de l’absolutisme Louis quatorzien ; la création par Colbert de la Compagnie des Indes, future « dealeuse » de café, tabac, rhum, sucre et opium… Le point commun de ces événements ? Ils se sont tous produits en 1664 et signent un renversement de perspective tant esthétique que politique : de la fête libératrice à la propagande politique, de la symphonie des arts à la sclérose des académies, de l’ivresse à la dépendance. D’où l’opération de désintoxication mentale mise en œuvre par Hortense Belhôte dans cette conférence revivifiante, qui remet à jour l’esprit baroque en conjuguant érudition, discours engagé et souvenirs personnels.