Mapa Teatro

Le vortex Nukak (La Vorágine más allá)

Musée du quai Branly – Jacques Chirac
27 – 30 novembrenov.
1/3

Première française

1h

En Nukak, Espagnol (Surtitré en Francais) et Français

Spectacle en déambulation

Tarifs 8 € et 25 €
Abonnement 8 € et 15 €

Jeudi 27 novembre

19h

Jeudi 27 novembre

20h30

Vendredi 28 novembre

19h

Vendredi 28 novembre

20h30

Samedi 29 novembre

15h

Samedi 29 novembre

16h30

Samedi 29 novembre

18h30

Samedi 29 novembre

20h

Dimanche 30 novembre

15h

Dimanche 30 novembre

16h30

Dimanche 30 novembre

18h30

Dimanche 30 novembre

20h

Conception, mise en scène et dramaturgie Heidi Abderhalden, Rolf Abderhalden. Avec la participation de (communauté Nukak) Edbe Jao Jiube, Jaapwun Ui Yao, Yaragua Nukak, Simón Yao Ui, Jauyau Nijbe Jeenbu, Jeima Diana Nijbe Joonide ; (membres du laboratoire d’artistes de Mapa Teatro) Heidi Abderhalden, Rolf Abderhalden, Agnes Brekke, Andrés Castañeda, Julián Díaz, Ximena Vargas, Juan Ernesto Diaz. Création et composition du son Juan Ernesto Díaz. Création lumière Grissel P. Manganelli. Scénographie Rolf Abderhalden, Simon Hosie. Conception robotique Ricardo Dueñas. Vidéo en direct Ximena Vargas. Cinématographie Javier Hernández, Rolf Abderhalden. Montage Ricardo Rodríguez, Heidi Abderhalden, Jhon de los Ríos. Production technique et régie du plateau José Ignacio Rincón. Direction technique Ximena Vargas. Assistanat général en France Pierre Henri Magnin, Caroline Levilly.

Production Centro Nacional de las Artes, Ministerio de las Culturas, las Artes y los Saberes, et Mapa Teatro, Bogota, 2024.

Le musée du quai Branly – Jacques Chirac et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation. 

Sur les rives du quai Branly, où l’art porte la mémoire des peuples, le collectif Mapa Teatro présente une performance en collaboration avec la communauté Nukak, de l’Amazonie colombienne. À travers un dialogue entre archives, récits et installation visuelle, ils donnent voix à la résistance et à la mémoire du dernier peuple nomade colombien.

 

Dans La Vorágine (1924), roman phare de la littérature latino-américaine, José Eustasio Rivera évoque une « tribu cosmopolite » de fugitifs des champs de caoutchouc, sans passé ni futur. Un siècle plus tard, le collectif colombien Mapa Teatro rencontre les Nukak, une communauté nomade en contact initial depuis 1988, contrainte de quitter la forêt amazonienne pour les villes. Avec Le vortex Nukak, Mapa Teatro travaille aux côtés de ce peuple pour traduire des extraits du roman dans leur langue, faisant émerger un dialogue porté par leurs voix et leur mémoire. Entre récit, archives vivantes et fabulation critique, ils imaginent une alliance entre les ancêtres Nukak et les esprits de la forêt, créant un parasite capable d’enrayer l’exploitation coloniale du latex. Un siècle après La Vorágine, la mémoire ne se fait pas nostalgie mais force vive. Ce projet tisse les fragments d’une histoire blessée, où des voix longtemps réduites au silence interrogent notre lien à la terre, à la violence, et à la possibilité d’un avenir habitable.