Robyn Orlin, chorégraphe blanche sud-africaine a ouvert la voie d'une chorégraphie du politique qui déclare la guerre à l'héritage colonial du ballet classique, à la propriété privée et aux logiques d'exclusion. Une danse volontairement hors style, où la déconstruction post-moderne, la juxtaposition de modèles dégradés, le collage, récusent un système de valeurs qui célèbrent la maîtrise et le pouvoir.
Robyn Orlin
chorégraphie, scénographie, décors et costumes
F.... (untitled)
Spectacle en anglais surtitré en français
Musique, Eric Leornardson
Avec Gérard Bester, Toni Morkel, Pule Molebatsi, Caroline Mofokeng, Makhaola Ndebele
Production City Theater & Dance Group/Johannesburg
Coréalisation Centre national de la danse, Théâtre de la Cité Internationale, Festival d'Automne à ParislAvec l'aide du National Arts Council/Afrique du Sud, Goethe
Institut/Johannesburg, Institut Français d'Afrique du Sud, FNB Vita Dance Umbrella/Johannesburg
Avec le soutien d'agnès b., de l'Onda et de l'AFAA/Programme Afrique en création
Robyn Orlin est née en 1955 à Johannesburg. Surnommée en Afrique du Sud « l’irritation permanente », elle révèle, à travers son œuvre, la réalité difficile et complexe de son pays en y intégrant diverses expressions artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…). Ses premières œuvres, parmi lesquelles Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other (1999) ou we must eat or suckers with the wrappers on (2001) lui valent une reconnaissance internationale. De septembre 2005 à la fin 2007, Robyn Orlin est accueillie en résidence au CND de Pantin, où elle crée When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then I can see little voices amuse themselves… et Hey dude… i have talent… i’m just waiting for god… un solo pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero. Invitée à l’Opéra de Paris en 2007, elle y crée L’Allegro, il penseroso ed il moderato (musique de Haendel), puis présente deux ans plus tard, Babysitting Petit Louis au Louvre, avec huit gardiens du musée. Ses œuvres récentes incluent Oh Louis… We move from the ballroom to hell while we have to tell ourselves stories at night so that we can sleep (2017), avec Benjamin Pech, Les Bonnes (2019) et we wear our wheels with pride and slap your streets with color… we said ‘bonjour’ to satan in 1820… (2021), avec les danseurs de Moving Into Dance Mophatong.
Robyn Orlin au Festival d’Automne :
2022 ’in a corner the sky surrenders – unplugging archival journeys… # 1 (for nadia )…’, avec Nadia Beugré (Chaillot - Théâtre National de la danse)
2022 we wear our wheels with pride and slap your streets with color… we said ‘bonjour’ to satan in 1820… (Chaillot - Théâtre National de la danse)
2019 Les Bonnes (Théâtre de la Bastille ; Théâtre Louis Aragon / Tremblay-en-France)
2016 And so you see… our honourable blue sky and ever enduring sun… can only be consumed slice by slice… (Théâtre de la Bastille)
2013 In a world full of butterflies, it takes balls to be a cater-pillar… some thoughts on falling… (Théâtre de la Bastille)
2011 …have you hugged, kissed and respected your brown Venus today ? (Théâtre de la Ville, Le CENTQUATRE-PARIS, Le Théâtre des Bergeries, Théâtre Romain Roland / Villejuif, Points Communs)
2010 Walking Next to Our Shoes… Intoxicated by Straw-berries and Cream, We Enter Continents Without Knocking… (Théâtre de la Ville)
2009 Babysitting Petit Louis (Musée du Louvre)
2007 Still life with homeless heaven and urban wounds... (Maison des Arts Créteil)
2001 F…(untitled). (on trying to undestand a classic) (Théâtre de la Cité Internationale)
