François Gremaud
Phèdre !
© Phèdre, François Gremaud © Loan Nguyen ©
© Phèdre, François Gremaud © Loan Nguyen ©
© Phèdre, François Gremaud © Loan Nguyen ©
Conception et mise en scène, François Gremaud
Avec, Romain Daroles
Texte, François Gremaud d’après Jean Racine
Interprète, Romain Daroles
Assistanat en tournée, Arnaud Huguenin, Floriane Mésenge
Assistant mise en scène, Mathias Brossard
Lumière, Stéphane Gattoni
Production 2B company
Production déléguée Théâtre Vidy-Lausanne
Avec le soutien de Ville de Lausanne ; Canton de Vaud ; Loterie Romande Pourcent culturel Migros ; Hirzel Stiftung ; CORODIS, Une Fondation privée genevoise ; Pro Helvetia Fondation suisse pour la Culturea
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Phèdre ! n’est pas Phèdre : Phèdre ! est une comédie aux allures de conférence qui parle de Phèdre, la tragédie de Racine. François Gremaud crée une partition enthousiasmante pour un acteur qui, depuis sa passion pour le théâtre, convoque une irrésistible exclamation de la joie.
Seul en scène, un orateur raconte Phèdre, son contexte, les origines mythologiques des personnages et l’écriture racinienne, et finit par jouer, à sa façon, la pièce. Romain Daroles – « révélation théâtrale » des 57e Prix du Syndicat de la critique en 2020 – est ce conférencier qui, passionné, se prend à endosser tous les rôles avec un seul livre pour accessoire et à sublimer l’alexandrin avec son accent du sud-ouest. Aux côtés de Giselle… – également à l’affiche de la 50e édition du Festival d’Automne –, François Gremaud signe le premier opus d’un triptyque sur les figures féminines tragiques des arts vivants classiques. L’auteur-metteur en scène développe un exercice de style consistant à réduire une pièce en une « paraphrase » pour un orateur. Sans être délestée de sa langue merveilleuse et de l’émotion qu’elle suscite, la tragédie est détournée en une pure comédie truffée de références actuelles et de calembours inénarrables. Si Phèdre est l’expression de la passion, Phèdre ! est l’exclamation de la joie comme dé-dramatisation de la tragédie.
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