Apichatpong Weerasethakul
Particules de nuit
2 octobreoct. – 6 janvierjan.
Commissariat Marcella Lista
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès et de Sylvie Winckler.
Le Centre Pompidou et le Festival d’Automne sont coproducteurs de cette exposition.
Des lumières dans la nuit, avec Payal Kapadia et Apichatpong Weerasethakul
À écouter sur France Culture
Débat critique dans les Midis de culture
À écouter sur France Culture
Publication Homes, Apichatpong Weerasethakul
Construit autour d’un entretien-fleuve et d'essais inédits, l’ouvrage propose une traversée des territoires que le cinéaste thaïlandais habite et transforme depuis trente ans. Obtenir
Masterclasse avec Apichatpong Weerasethakul
12 octobre à 15h, rendez-vous au cinéma 1, niveau 1. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Rencontres
Du 9 au 13 octobre, Apichatpong Weerasethakul accompagne toutes les séances de la Rétrospective avec de nombreux invités, dont Tilda Swinton, Sakda Kaewbuadee Vaysse, Dennis Lim, Charles de Meaux, Simon Field, Antoine Thirion… Programme détaillé à venir.
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Dans le Pavillon Brancusi vidé de ses œuvres, le premier geste d’Apichatpong Weerasethakul est de faire la nuit : condition certes requise par la présentation d’installations vidéos, mais aussi manière de façonner l’expérience d’une visite à la lisière de la veille et du sommeil. Les œuvres choisies par l’artiste résultent d’une pratique quotidienne et diaristique qu’il assimile à un processus sculptural. De ce lieu où des formes s’élevaient hier dans les rayons plongeants d’une lumière zénithale, des réminiscences de formes architecturales passées sont également conservées. La pièce centrale de l’exposition est Solarium, une œuvre inaugurée en 2024 à la Biennale de Chiang Rai, qui réinterprète l’argument d’un film d’horreur thaï de 1981 dans lequel un personnage erre à la recherche de ses yeux volés, pour livrer une approche renouvelée de la question de la cécité et de la vision interne qui anime son œuvre. Dans le jardin de l’Atelier Brancusi, et en écho à son œuvre Fiction, Apichatpong Weerasethakul déploie également certains des récits de rêves qu’il conserve depuis des décennies dans ses carnets.
Entretien avec Apichatpong Weerasethakul