Dalila Belaza
Figures (version performative)
21 – 22 septembresept.
14 octobreoct.
Samedi 21 septembre
15h15
Dimanche 22 septembre
18h
Lundi 14 octobre
19h
Lundi 14 octobre
20h30
Conception, direction artistique, chorégraphie, son et lumière Dalila Belaza. Création personnage matière Jeanne Vicérial. Interprétation Dalila Belaza. Doublure personnage matière Aragorn Boulanger. Régie lumière (en alternance) Sébastien Marc, Alexandre Barthélémy. Régie son (en alternance) Tristan Viscogliosi, Solal Mazeran.
Production hiya compagnie – association jour
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction La briqueterie CDCN du Val-de-Marne dans le cadre de l’accueil studio – ministère de la Culture ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; CCN Ballet national de Marseille ; Les Nouvelles Subsistances
Avec le soutien de la Drac Île-de-France –ministère de la Culture ; Région Île-de-France ; Département du Val-de-Marne
Accueil en résidence La briqueterie CDCN du Val-de-Marne ; Montévidéo, centre d’art ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Les Brigittines (Bruxelles)
Mise à disposition de studio CND Centre national de la danse
Dalila Belaza est artiste associée à la briqueterie CDCN du Val-de-Marne
Le Musée de l’Orangerie et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation, dans le cadre du programme « Danse dans les Nymphéas ».
Dans le cadre du festival Échelle Humaine de Lafayette Anticipations organisé avec la Fondation Calouste Gulbenkian— Délégation en France.
Avec Figures, Dalila Belaza enquête sur la possibilité d’un rite universel, en inventant une danse traditionnelle imaginaire « sans origine ni territoire » qui relie le présent à l’éternité. Une force qui prend possession du corps, en écho à un patrimoine dont chacun est chargé, souvent inconsciemment.
Développé parallèlement aux pièces de groupe Au Cœur et Rive, le solo Figures, cérémonie imaginaire qui interroge les sources du contemporain, peut autant représenter l’aboutissement d’une recherche que son volet le plus épuré. Dans une ambiance liminale, où l’intime se confond avec l’histoire de l’humanité, surgit un mystérieux « personnage matière » qui transcende l’espace, déployant une abstraction chargée de résonnances ancestrales. Comme dans certaines créations de sa sœur Nacera auxquelles Dalila participait depuis leurs débuts partagés, le corps et la danse émergent de la nuit des temps, du récit métaphorique au lâcher-prise, à la lisière de la matérialité et sans jamais se référer à une tradition spécifique. Fluide et apparemment abstrait, vêtu d’un costume qui semble sans contours, porté par des lumières et environnements sonores subliminales, ce corps donné à l’inconscient appartient à toutes les communautés de l’humanité. Et comme dans les tableaux de Pierre Soulages, la lumière peut surgir de l’obscurité, non en intrus mais comme son jaillissement.
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