Jeudi 20 novembre
19h30
Vendredi 21 novembre
19h30
Samedi 22 novembre
17h
Lundi 24 novembre
19h
Lundi 24 novembre
20h30
Chorégraphie et mise en scène Lenio Kaklea. Avec Nefeli Asteriou, Liza Baliasnaja, Amanda Barrio Charmelo, Luisa Heilbron, Louis Nam Le Van Ho, Dimitri Mytilinaios, Jaeger Wilkinson. Texte en collaboration avec Lou Forster. Composition sonore et direction technique Éric Yvelin. Scénographie Clio Boboti. Lumières Jean-Marc Ségalen. Costumes Olivier Mulin. Interlocuteur scientifique Thierry Aubin – directeur de la Bioacoustique au CNRS, Université Paris-Saclay. Instructrice trapèze Christina Souyoultzi. Administration et production Olivier Poujol. Diffusion Fanny Verilizier.
Production abd
Coproduction Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; MOCA L.A ; Festival d’Automne à Paris ; CCN Ballet de Lorraine ; Théâtre de la Vignette ; NEXT Arts Festival ; CCN Ballet national de Marseille
Avec le soutien du Festival Montpellier Danse, de l’Atelier de Paris / CDCN et du Carreau du Temple pour la mise à disposition de studios
Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec Chaillot – Théâtre national de la Danse.
Le Musée de l’Orangerie et le Festival d’Automne à Paris présentent Les oiseaux (version in situ) en coréalisation, dans le cadre du programme « Danse dans les Nymphéas ».
Poursuivant le tournant écologique donné à son écriture depuis 2022, après s’être immergée dans les forêts avec Αγρίμι (Fauve), la chorégraphe Lenio Kaklea lève les yeux au ciel. Mais Les oiseaux n’idéalise nullement ces êtres aériens. Plutôt, le septet accompagné d’un volatile non-vivant, décentre notre regard bien trop humain.
Depuis les ballets jusqu’aux mouvements post-modernes, la danse a noué avec l’oiseau une histoire d’affinité. Mais que serait une œuvre chorégraphique qui, à la place d’envisager le volatile comme objet d’étude ou d’inspiration, prend leur point de vue ? C’est la question que Lenio Kaklea s’est posée en observant de près leurs mœurs et stratégies sans jamais les romantiser. Pour être vues et entendues, les parades nuptiales spectaculaires des uns font écho aux mécanismes de défense territoriale des autres, quand la vision surplombante des rapaces assoit contrôle et domination. Sept interprètes et un objet volant se fondent ainsi dans le répertoire de ces animaux pour mieux l’hybrider. Motifs rythmiques complexes, circulations, sensations proches du vol et négociations de l’espace font apparaître une étrangeté : ces corps sont-ils semi-humains ou semi-oiseaux ? À l’image des espèces qui migrent en franchissant toutes les frontières, sur fond de chants recueillis dans une île habitée uniquement par des oiseaux, le groupe nous pousse, êtres humains, à nous intéresser à autre chose qu’à nous-même.
Dans le même lieu