Hortense Belhôte
1664
Jeudi 28 novembre
00h
Mardi 10 décembre
19h30
Mercredi 29 janvier
18h
Jeudi 30 janvier
19h
Texte et interprétation Hortense Belhôte
Production, diffusion, administration Fabrik Cassiopée
La Fondation d’entreprise Hermès soutient les tournées dans les universités
La fondation à Strasbourg de la Brasserie Kronenbourg ; la condamnation à la prison à vie de Nicolas Fouquet, jadis initiateur de fêtes unissant tous les arts dans son domaine de Vaux-le-Vicomte ; l’avènement de l’absolutisme Louis quatorzien ; la création par Colbert de la Compagnie des Indes, future « dealeuse » de café, tabac, rhum, sucre et opium… Le point commun de ces événements ? Ils se sont tous produits en 1664 et signent un renversement de perspective tant esthétique que politique : de la fête libératrice à la propagande politique, de la symphonie des arts à la sclérose des académies, de l’ivresse à la dépendance. D’où l’opération de désintoxication mentale mise en œuvre par Hortense Belhôte dans cette conférence revivifiante, qui remet à jour l’esprit baroque en conjuguant érudition, discours engagé et souvenirs personnels.
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François Gremaud Auréliens
Interprétée par Aurélien Patouillard, Auréliens est la transposition sur scène d’une conférence qu’Aurélien Barrau a donnée en 2019 à l’Université de Lausanne sur ce qu’il appelle « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité ». Si comme ses pairs Aurélien Barrau dresse un implacable bilan, il soumet une dizaine de pistes de réflexion à notre sagacité pour tenter – sinon d’éviter un mur duquel chaque minute d’inaction supplémentaire qui passe nous rapproche – de limiter les dégâts. L’ambition d’Auréliens, en décalant à la fois le discours (d’un auditoire « classique » à une salle de théâtre) et son émetteur (de l’auteur au « personnage »), est de revisiter la dimension sensible du discours, en s’appuyant sur la conviction que les arts dits « vivants » peuvent faire entendre combien demeure fragile et précieux le fait de l’être.
Thomas Quillardet En addicto
À l’origine de cette pièce, dans laquelle Thomas Quillardet est à la fois auteur, metteur en scène et comédien, il y a l’expérience d’une immersion dans le service addictologie d’un hôpital. Une résidence de six mois, proposée par le Festival d’Automne, dans le cadre de son partenariat avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Quelle parole circule quand se rencontrent des personnes en tentative de sevrage, des soignantes, des soignants débordés et un metteur en scène ? En une polyphonie de voix, portée par un important travail sur le rythme, En addicto déploie récits et histoires, moments de joie ou de vide. C’est aussi un regard documentaire sur l’hôpital, l’addiction et le soin, traversé par une question vertigineuse : comment apaise-t-on sa douleur ?