Rabih Mroué
Make Me Stop Smoking
20 septembresept.
Vendredi 20 septembre
19h30
Une conférence non académique de Rabih Mroué. Traduction en anglais Safa Saoud. Traduction en français en cours.
Commande d’Akram Zaatari, 2006
Production The Lebanese Association for Plastic Arts, Ashkal Alwan (Beyrouth)
Avec le support du Festival international du court-métrage d’Oberhausen, 2006
En partenariat avec L'Orient Le Jour
Lafayette Anticipations et le Festival d’Automne à Paris présentent ce programme en coréalisation.
Dans le cadre du festival Échelle Humaine de Lafayette Anticipations organisé avec la Fondation Calouste Gulbenkian— Délégation en France.
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Autant le savoir : Make Me Stop Smoking (2006) ne vous débarrassera d’aucune addiction. Il s’agit plutôt, pour le conférencier, de se libérer d’un facteur de tension cérébrale personnel, constitué par un amas grandissant de documents accumulés au fil des années comme sujets potentiels de créations artistiques, en en dévoilant une partie au public. La mémoire du Liban contemporain ainsi que des lubies très personnelles constituent la matière de cette entêtante collection, prétexte à interroger, entre facéties et émotions, le processus de tissage de notre mémoire intime ou collective par l’archive.
Entretien avec Lina Majdalanie et Rabih Mroué
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L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
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L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué Who’s Afraid of Representation?
Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Mazen Kerbaj Borborygmus
Un trio s’adonne à des proférations viscérales, un chœur extravagant, soutenu par une partition complexe de sons et lumières. Chaque séquence surgit, rebondissant sur une liaison impromptue, développant une nouvelle thématique, constats désemparés, souvenirs, hommages, visions apocalyptiques, observations intimes, expériences inavouables.
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Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émettant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Riding on a cloud
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émet-tant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
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