Steven Cohen
Boudoir
4 – 6 octobreoct.
Vendredi 4 octobre
18h
Vendredi 4 octobre
19h30
Vendredi 4 octobre
21h
Samedi 5 octobre
17h
Samedi 5 octobre
18h30
Samedi 5 octobre
20h
Dimanche 6 octobre
16h
Dimanche 6 octobre
17h30
Dimanche 6 octobre
19h
Conception, scénographie et performance Steven Cohen. Costumes Steven Cohen, Clive Rundle. Vidéo Richard Muller. Montage vidéo Baptiste Evrard, Steven Cohen. Création
lumières et montages sonores Yvan Labasse. Accessoires Jesse Brooks, Séverine Blanc, Mathieu Dorsaz. Photos John Hogg, Allan Thiebault. Administration, production Samuel Mateu.
Production Compagnie Steven Cohen ; Théâtre Vidy Lausanne
Dans le cadre du festival Transforme de la Fondation d’entreprise Hermès
Coproduction Théâtre Vidy-Lausanne ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Künstlerhaus Mousonturm (Francfort) ; Théâtre National de Bretagne ; Théâtre Auditorium de Poitiers, Scène nationale ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Collectif FAIR-E – CCN de Rennes et de Bretagne et de la Drac Nouvelle-Aquitaine.
Si les performances de l’artiste sud-africain ont consisté jusque-là à s’exposer sur scène comme dans des espaces publics, cette fois Steven Cohen accueille dans un espace intime et réservé : un boudoir, chapelle ou refuge destiné à recueillir ses souvenirs autant qu’à faire se projeter les tortueuses mémoires du siècle.
Le boudoir était traditionnellement une salle réser-vée aux conversations féminines, entre le salon et la chambre – double inversé de l’espace public et civil largement masculin. Sade rappela combien le corps et l’intimité y deviennent politiques et espace de li-berté. Dans celui-ci, Steven Cohen, ou l’être féerique et étrange qu’il devient en public, y est entouré de meubles divers, tableaux, miroirs ou statuaires ani-malières. Chacun témoigne d’une vie collective pas-sée – sociabilité bourgeoise, apparats et uniformes, religion, souvenirs de guerres ou trophées célébrant l’homme occidental face à la nature, l’animal ou des cultures éloignées… Réagencés puis confrontés à des films d’action dans des lieux mémoriels réalisés pour le spectacle, ils deviennent des formes hybrides et métamorphiques révélant le hors-champ historique et culturel, souvent sombre et violent, qui hanta la culture dont ils sont issus. Ce boudoir est un espace intime voire mental, mais avant tout un lieu élégant invitant à une forme d’introspection si ce n’est de réparation, offert à l’imagination.