François Chaignaud, Cecilia Bengolea

Sylphides

Danse Portrait
Grand Palais
17 – 18 décembredéc.
1/2

50 minutes

Spectacle en déambulation. Re-création

Tarifs 8 € à 20 €
Abonnés 8 € à 15 €

Mercredi 17 décembre

19h

Mercredi 17 décembre

19h30

Mercredi 17 décembre

20h

Jeudi 18 décembre

19h

Jeudi 18 décembre

19h30

Jeudi 18 décembre

20h

Conception Cecilia Bengolea, François Chaignaud. Avec (en cours) Cecilia Bengolea, Cécile Banquey, François Chaignaud, Alex Mugler, Chiara Gallerani, Germain Louvet. Lumières Abigail Fowler. Régie générale Anthony Merlaud.

Production VLOVAJOB PRU ; Le Quartz – Scène nationale de Brest
Reprise avec l’aide du Grand Palais et du Festival d’Automne à Paris
Coproduction Le Quartz – Scène nationale de Brest ; ZEF – scène nationale de Marseille ; VIADANSE – Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort ; ICI – CCN Montpellier-Occitanie ; la Ménagerie de verre, dans le cadre du dispositif StudioLab ; Théâtre de l’Usine (Genève)
VLOVAJOB PRU est subventionnée par la Drac Poitou-­Charentes – ministère de la Culture et reçoit l’aide de l’Institut Français pour ses projets à l’étranger
François Chaignaud est artiste associé à Chaillot – Théâtre national de la Danse, à la Maison de la Danse et à la Biennale de Lyon
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

Le Grand Palais et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.

Avec le soutien de

Aspirés sous vide dans des sacs en latex noir empruntés à l’imaginaire SM – les corps des sylphides évoquent tour à tour des gisants de pierre, des cocons de matière obscure ou des sacs mortuaires. La pièce déploie une énigme perceptive – glissant savamment de la statuaire antique au Body Art. Ce Portrait redonne vie à Sylphides, première pièce mythique cosignée par Cecilia Bengolea et François Chaignaud en 2009, ici déployée dans une version chorale et immersive.

 

Créatures de l’air, peuplant la littérature du XVIIIe siècle, incarnées dans le célèbre ballet du XIXe siècle, les Sylphides renvoient à un imaginaire de la grâce, de la légèreté ; mais aussi à la possibilité d’une enveloppe corporelle libérée de la chair mortelle. En interrogeant ce terreau mythologique, le duo conçoit une performance qui perturbe la perception du corps – en partant d’une redéfinition des rapports entre surface et intériorité. Protégées par une membrane de latex sous vide, leurs silhouettes gainées telles des formes malléables se transforment au gré d’une cérémonie de l’aspiration et de la respiration qui les anime. Pour cette version étendue exposée au Grand Palais, de nombreuses figures donneront vie à ce conte de mort et de renaissance.

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