Laurène Marx

Portrait de Rita

Théâtre Ouvert
11 – 30 septembresept.

Première mondiale

1h30

À partir de 16 ans

Ce spectacle contient des descriptions de violences sexistes, sexuelles, conjugales et à caractère racistes.

Tarifs 8 € à 20 €
Abonnés 8 € à 14 €

Théâtre Ouvert

Jeudi 11 septembre

20h30

Vendredi 12 septembre

20h30

Samedi 13 septembre

20h

Lundi 15 septembre

19h30

Mardi 16 septembre

19h30

Mercredi 17 septembre

19h30

Jeudi 18 septembre

20h30

Vendredi 19 septembre

20h30

Samedi 20 septembre

20h

Lundi 22 septembre

19h30

Mardi 23 septembre

19h30

Mercredi 24 septembre

19h30

Jeudi 25 septembre

20h30

Vendredi 26 septembre

20h30

Samedi 27 septembre

20h

Lundi 29 septembre

19h30

Mardi 30 septembre

19h30

Texte et mise en scène Laurène Marx. Texte conçu à partir d’entretiens de Rita Nkatbanyang menés par Laurène Marx, Bwanga Pilipili. Avec Bwanga Pilipili. Lumières Kelig Le Bars. Création musicale Maïa Blondeau avec la participation de Nils Rougé. Collaboration artistique Jessica Guilloud. 

Production compagnie Hande Kader ; Bureau des Filles 
Coproduction Théâtre Ouvert—Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; Les Quinconces L’Espal – Scène nationale du Mans ; Festival d’Automne à Paris ; Théâtre National Wallonie-Bruxelles ; Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles) ; Collectif FAIR-E – CCN de Rennes et de Bretagne ; TNS – Théâtre national de Strasbourg ; Théâtre Sorano

Théâtre Ouvert et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.

En septembre 2023, Mathis, un écolier de 9 ans près de Charleroi, subit les insultes racistes de ses camarades. En réaction, il entre dans une colère jugée incontrôlable par l’école, qui décide d’appeler la police. À son arrivée, sa mère Rita, découvre son fils plaqué au sol par un agent de police.

 

À partir de cet acte de violence raciste, l’autrice et metteuse en scène Laurène Marx, spécialiste du seule en scène, et Bwanga Pilipili, comédienne, autrice et metteuse en scène, choisissent de raconter l’histoire à travers le parcours de la mère, Rita, une femme d’affaires camerounaise devenue aide-ménagère. Comment le regard blanc participe-t-il à la construction d’une vision réductrice et objectivante des femmes ? L’autrice interroge un parcours identitaire qui ne lui appartient pas, en en explorant les zones de trouble et de projection. La singularité du spectacle réside dans la rencontre de trois regards : celui d’une mère, au cœur de l’histoire ; celui d’une actrice, observatrice et elle-même victime de discrimination ethno-raciale ; et celui d’une autrice trans blanche, qui apporte sa propre réflexion sur la blanchité. Trois perspectives qui se croisent, unies par une même expérience de fétichisation et de déshumanisation. À partir d’entretiens menés avec Rita Nkatbanyang, Laurène Marx et Bwanga Pilipili ciblent un racisme systémique qui étouffe une femme dans son travail tout comme il étouffe son fils au sol.