Vendredi 7 novembre
20h30
Samedi 8 novembre
18h
Mardi 2 décembre
20h
Mercredi 3 décembre
20h
Jeudi 4 décembre
20h
Vendredi 5 décembre
20h
Direction artistique et interprétation Nadia Beugré. Interprétation et musique live Salimata Diabate (percussions, balafon), Charlotte Dali (voix, percussions). Dramaturgie Kader Lassina Touré. Scénographie Jean-Christophe Lanquetin. Lumière Paulin Ouedraogo.
Production Libr’Arts (Virginie Dupray)
Coproduction Festival Montpellier Danse ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Festival d’Automne à Paris ; CCN de Caen en Normandie dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; Theater Freiburg ; ICI – CCN Montpellier-Occitanie
Avec le soutien de la Drac Occitanie – ministère de la Culture
Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec le Théâtre Silvia Monfort et le Théâtre 13.
Nadia Beugré entame un voyage solitaire vers Yikakou, village disparu de son enfance en Côte d’Ivoire, dont les terres dites maudites sont englouties par la forêt. Dix ans après Quartiers libres – son premier solo présenté au Festival d’Automne –, elle mêle mémoire collective et souvenirs intimes dans cette nouvelle création.
Au fil de son voyage, la chorégraphe et interprète part en quête de figures féminines marquantes. Celui de l’aïeule qui lui a donné son nom Gbahihonon, « une femme qui dit ce qu’elle voit » ou encore dans l’épopée de Soundiata la figure de Dô-Kamissa, une femme vieillissante qui, après avoir été lésée par son frère, s’est transformée en buffle pour détruire sa terre. Se faisant passer pour un oracle féminin, elle orchestre habilement le mariage du roi et de Sogolon Kandé, la femme bossue. La chorégraphe et interprète incarne ces figures dans un solo puissant, où elle tisse un lien entre son histoire et celles de ses ancêtres. Habitée par les voix du passé, elle partage la scène avec deux musiciennes-chanteuses, qui se font l’écho et témoignent de son histoire. À l’instar de Filles-Pétroles et Prophétique (on est déjà né.es), présentées en 2023 lors du Focus qui lui était consacré, ce solo nous entraîne une nouvelle fois vers la Côte d’Ivoire, où l’enfance et l’héritage de Nadia Beugré se mêlent aux récits collectifs.
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