JACK Quartet, Natacha Diels

Musique Portrait
Théâtre Silvia Monfort
5 novembrenov.
1/3

1h

Tarifs 8 € à 28 €
Abonnés 8 € à 20 €

Mercredi 5 novembre

21h

Natacha Diels, Beautiful Trouble, pour le JACK Quartet (2024).

JACK Quartet : Christopher Otto violon, Austin Wulliman violon, John Pickford Richards alto, Jay Campbell violoncelle

Matthew Craig direction technique. Kent Sprague lumières. Maile Okamura costumes. Matthew Craig, Natacha Diels création sonore.

Avec le soutien du Banff Centre for Arts and Creativity ; TIME/SPANS ; Barlow Foundation ; Sachs Program for Arts Innovation
Accueil en résidence Mannes School of Music

Le Théâtre Silvia Monfort et le Festival d’Automne à Paris présentent ce concert en coréalisation.

Dans Beautiful Trouble, créé pour et avec le JACK Quartet, Natacha Diels rend l’œuvre et la vie indistinctes, électrise la saturation de notre époque et s’amuse de l’hypnose des images, partout présentes. Entre performance et installation, cet opéra de chambre, vu et entendu, impliquant textes, gestes, électronique et vidéo, sonde nos émotions les plus vives.

 

Chacun des cinq actes — ou épisodes — de Beautiful Trouble développe sa propre intrigue, liée à un membre du quatuor à cordes ou à un spectateur quelconque. Ces intrigues se déploient à travers toutes les dimensions de l’œuvre : corporelles, sonores, visuelles — autrement dit musicales, théâtrales, chorégraphiques et vidéographiques. La narration et l’expérience sensorielle, multiple, oscillent entre le plus grand réalisme, voire l’hyperréalisme, et l’illusion, la fiction ou le rêve. « L’accent est mis sur la beauté des moments simples, à travers des activités telles que les promenades matinales, les dîners entre amis, les jeux d’enfants et les chansons autour d’un feu de camp. » Mais sous les images disparates, celles de flamants roses ou de paysages américains, logent volontiers le malaise, l’absurde, le non-sens, l’inquiétante étrangeté ou la « vallée dérangeante », cette théorie selon laquelle moins un robot androïde semble artificiel, plus ses imperfections nous paraissent monstrueuses.