Mercredi 15 octobre
20h
Jeudi 16 octobre
20h
Vendredi 17 octobre
20h
Samedi 18 octobre
18h
Concept, chorégraphie et scénographie Radouan Mriziga. Créé avec et dansé par Robin Haghi, Bilal El Had, Hichem Chebli, Feteh Khiari, Sofiane El Boukhari, Nathan Félix. Musique live et création sonore Deena Abdelwahed. Vidéo Senda Jebali. Création costumes Salah Barka. Recherches Maïa Tellit Hawad. Textes Kais Kekli aka VIPA. Direction technique Zouheir Atbane. Direction de production Emna Essoussi. Direction de la compagnie Sandra Diris. Direction général Cees Vossen.
Production A7LA5
Coproduction Sharjah Art Foundation ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Festival d’Automne à Paris ; De Singel (Anvers) ; Festival d’Avignon ; PACT Zollverein (Essen) ; Culturescapes ; Tanz im August – HAU Hebbel am Ufer (Berlin)
Avec le soutien de la Communauté flamande, de la Commission communautaire flamande (VGC) et du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge
Remerciements à L’Art Rue – Festival Dream City
Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec le Théâtre Public de Montreuil – Centre dramatique national.
Après Atlas / the Mountain présenté en 2024, Radouan Mriziga poursuit son cycle dédié à la montagne, au désert et à la mer. Dans un monde régi par l’ambition humaine et la technologie, ces espaces sauvages échappent à toute domestication. Magec / the Desert repense notre relation à la nature et révèle la sagesse des étendues arides.
Du Sahara aux steppes d’Asie centrale, les déserts sont le berceau de mythes, de littérature et de savoirs ; des espaces de réflexion qui révèlent l’insignifiance humaine. Radouan Mriziga chorégraphie le désert non comme un espace vide, mais comme une géographie du savoir, requérant de l’humilité et de la réciprocité, non de la domination. Il s’intéresse à ses rythmes, écologies et systèmes de savoir, incarnés par des éléments tel que le cadran solaire. S’inspirant de l’artisanat, de la musique et des pratiques des peuples qui y habitent, Mriziga sonde l’harmonie et l’interconnexion, et dévoile ce que ces vastes étendues ont à enseigner sur l’abondance. Il entremêle rythmes et textes, mouvement et son, dans une pratique collaborative qui génère une polyphonie de perspectives et – à l’instar des textures stratifiées du désert – résiste à la singularité. Pour ce deuxième chapitre, Magec / the Desert invite à percevoir l’abondance dans l’immensité silencieuse et à renouer avec l’intelligence du monde naturel.