Mercredi 1 octobre
20h30
Jeudi 2 octobre
20h30
Vendredi 3 octobre
20h30
Chorégraphie Volmir Cordeiro. Avec Volmir Cordeiro, Marius Barthaux, Lucia García, Élie Autin, Cassandre Moun. Scénographie Hervé Cherblanc. Création lumière Eric Wurtz. Création son Loup Gangloff. Création costumes Rubén Pioline Aronian, Volmir Cordeiro. Couturière Coco Blanvillain. Administration Doriane Trouboul. Production et diffusion Nicolas Roux – OTTO Productions. Chargée de production Daphnée Gonçalves. Collaboratrice de développement Audrey Chazelle. Visuel Carolina Janning.
Production Donna Volcan
Coproduction Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; La briqueterie CDCN du Val-de-Marne ; Charleroi danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; La Place de la danse CDCN Toulouse-Occitanie ; Cndc – Angers ; Centre chorégraphique national de Tours
Avec le soutien de – accueils en résidence : Ballet Carte Blanche (Norvège) ; CND – Centre national de la danse Pantin ; Espace Pasolini / Laboratoire artistique – Valenciennes ; la Ménagerie de Verre
La briqueterie CDCN du Val-de-Marne et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
La briqueterie est accessible aux personnes à mobilité réduite, une rampe inclinée permet l’accès des fauteuils roulants depuis la rue. Elle dispose d’un ascenseur pour accéder aux studios Est, Ouest et Nord. Le Studio Scène est accessible depuis le rez-de-chaussée et dispose d’emplacements réservés pour accueillir des personnes en fauteuils roulants.
Certaines représentations peuvent être particulièrement adaptées pour accueillir des personnes avec un handicap sensoriel, mental, cognitif ou psychique.
Pour toute question et renseignement, Arina Dolgikh, chargée des relations avec les publics, est la référente handicap de la briqueterie : arina.dolgikh@labriqueterie.org / 01 46 86 17 61
C’est un lieu, c’est un rapport, c’est un tumulte : en arpentant le parterre, l’espace des passions et des poussées, des contraintes et des libertés, Volmir Cordeiro poursuit son investigation des espaces alternatifs et des liens sociaux. Accompagné de quatre danseurs et danseuses turbulents, il puise dans la joie carnavalesque une énergie subversive.
Si dans la société, les rassemblements se raréfient ; si au théâtre même, l’expérience démocratique s’affaiblit : comment ranimer l’enthousiasme que procure le collectif, la jubilation séditieuse de la fougue sociale ? Peut-on « refaire parterre », rétablir la place des corps, des imaginaires, des contacts, avec toute la puissance du conflit, de l’érotisme que l’assemblée contient ? Volmir Cordeiro convoque le potentiel subversif de figures condamnées à être figées comme existences « mineures », oppressées, marginalisées. Parce qu’il hybride le savant et le populaire, parce qu’il floute les identités sociales, l’artiste brésilien déforme toute représentation. Il scrute les gestes usuels, ceux des humbles, du bas du corps, au ras du sol, des gestes ancrés voire écrasés. Les corps fauteurs de troubles, dont les volumes amplifiés par des assemblages de matériaux bruts s’anoblissent, sont les vecteurs d’une indiscipline contagieuse qui déborde de la scène au parterre, et inversement.