Gilles Jobin Braindance

[Danse]

Trois femmes gisent sur le sol. Un bruit sourd envahit l'espace. Deux hommes sans états d'âme s'activent, déplacent les corps en les tirant par les pieds, les dénudent partiellement en remontant un teeshirt, en détachant un soutien-gorge ou en baissant un pantalon. Puis, ils les numérotent avant de les rhabiller. Braindance commence. Les interrogations de Gilles Jobin sur le corps ressemblent à celles d'un enfant curieux qui veut voir sous le vêtement comment s'articule le Lego. Grâce à l'artifice de la lumière, il s'empare de la nudité pour mieux parler de la vulnérabilité : "une danse qui s'aventure là où l'obscène croiserait une certaine forme de sacré".