tg STAN L’Avantage du doute

[Théâtre]

L’Avantage du doute fait l’économie d’un texte initial et mise sur la capacité du collectif à générer un spectacle en agrégeant le talent et les différences d’artistes issus de champs très divers, rencontrés lors de stages dirigés par le tg STAN à Toulouse, à l’école de théâtre Studio Herman Teirlinck à Anvers, et à l’école de danse PARTS de Bruxelles.
« Il y a une étudiante de PARTS qui a passé son enfance dans une petite île suédoise et qui a toujours froid, une étudiante néerlandaise de dernière année du Studio Herman Teirlinck, originaire de Haarlem, un ex-clown charmant de cinquante-cinq ans, marié à une Lithuanienne, une actrice menue qui enseigne aussi le théâtre aux petits enfants, et une philosophe qui ne sait pas faire deux pas sans se prendre les pieds dans quelque chose, et un parisien à la coiffure bizarre qui aime aussi réaliser des vidéos, et une bonne femme venue de Lyon qui est une véritable explosion d’énergie, et une ballerine parisienne qui a ensuite fait une école de théâtre à Toulouse et qui a un tel humour qu’on est plié en quatre en l’écoutant, et aussi, bien évidemment, ce formidable Portugais que nous avions déjà rencontré, et puis il y aura nous. Nous avons répété pendant quelques semaines sans aucun parti-pris. Puis, nous écrivons le scénario.
Et ensuite, la pièce est présentée en dialogue avec nos autres spectacles à l’affiche à Paris.
Moi, j’ai essayé de me taire pendant les premières semaines de répétition… »
Après Les Antigones d’Anouilh et Cocteau (Théâtre de la Bastille, Festival d’Automne à Paris 2001),
Tout est calme de Thomas Bernhard et Du serment de l’écrivain du roi et de Diderot (Théâtre de la Bastille,
Festival d’Automne à Paris 2002), le tg STAN (Stop Thinking About Names), compagnie flamande fondée en 1989, poursuit une proposition de théâtre qui revendique le collectif d’acteurs plutôt que le metteur en scène et
remet en jeu, à chaque représentation, la vie du texte et son rapport vivant au public.