Alberto Cortés

Analphabet

Théâtre de la Bastille
12 – 19 décembredéc.
1/3

Première française

1h05

Ce spectacle comporte des scènes de nudité.

Tarifs 8 € à 26 €
Abonnés 8 € à 19 €

Vendredi 12 décembre

20h

Samedi 13 décembre

18h

Lundi 15 décembre

20h

Mardi 16 décembre

00h

Jeudi 18 décembre

20h

Vendredi 19 décembre

20h

Concept, dramaturgie, textes, mise en scène et interprétation Alberto Cortés. Violon et conversations Luz Prado. Création lumières Benito Jiménez. Régie lumière Benito Jiménez. Son Óscar Villegas. Coordination technique Cristina Bolívar. Enregistrement piano César Barco. Scénographie Víctor Colmenero. Costumes Gloria Trenado. Regard exterieur Mónica Valenciano. Photographie Alejandra Amere, Clementina Gades. Vidéo Johann Pérez Viera. 

Production El Mandaíto
Coproduction Festival TNT Terrassa Noves Tendències ; Centro de Cultura Contemporánea Condeduque (Madrid) ; FITEI-Festival Internacional de Teatro de Expressáo Ibérica ; Fundació Joan Brossa – Centre de les Arts Lliures (Barcelone) ; Festival Iberoamericano de Teatro de Cádiz
Avec le soutien de Azala, Graner, Goethe-Institut Madrid, Escena Patrimonio, Festival de Otoño (Madrid), Programme de résidences artistiques de l’agence andalouse des institutions culturelles, Mairie de La Rinconada

Le Théâtre de la Bastille et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation. 

Au coucher du soleil sur la plage de Gulpiyuri, après qu’un couple d’hommes se soit violemment disputé, un fantôme nommé Analphabet apparaît au-dessus de la mer. Dans une prose envoûtante, il soigne les relations toxiques et illumine les lieux de cruising

 

Invité pour la première fois en France, le metteur en scène et performeur andalou Alberto Cortés, nous conte l’histoire d’un esprit tourmenté qui se manifeste dans des environnements naturels, marqué par les blessures de la chair, et habité par le désir de soigner les relations toxiques. À travers ce récit, l’auteur-interprète explore les violences intra-genre et met en lumière l’urgence d’un soin radical dans les relations queer, marquées par un héritage patriarcal. Puisant dans sa propre expérience, Alberto Cortés revendique ici pleinement le qualificatif « irrationnel » ayant un jour servi à l’insulter. Il s’inspire de La decadencia del analfabetismo de José Bergamín pour critiquer une société qui sacrifie les poètes au nom d’un ordre rationnel où tout doit être éclairé, ordonné, lisible et figé — à l’image de l’alphabet lui-même. Du cruising à la poésie, Analphabet cherche à sauver un monde perpétuellement menacé par un excès de lumière. Le fantôme, bien qu’arrivant mourant et blessé, porte en lui une espérance : celle de ce que la poésie peut offrir à la blessure.