Berlin
Tagfish
14 – 23 octobreoct.
 	Tagfish 
 	Conception, Berlin (Bart Baele, Yves Degryse)
 	Recherches, Berlin 
 	Photographie, Bart Baele / Entretiens, Yves Degryse
 	Montage, Bart Baele, Geert De Vleesschauwer
 	Bande son et mixage, Peter Van Laerhoven
 	Prise de son, Tom De With, Maarten Moesen, Dimitry De Cock, Bas de Caluwé
 	Décors et coordination technique, Linde Raedschelders
 	Système vidéo et chaises, Manu Siebens, Fisheye 
 	Costumes, Kirstin van der Weken, Kim Troubleyn 
 	Construction décors, ateliers de Schauspielhaus Essen, Théâtre royal de la Monnaie, Babs Boey, Anne Heyman 
 	Soutien technique, Jeroen Wuyts
 	Enregistrement, Annika Serong, Anne Habermann, Peter Hassaers
 	Sous-titres, Sabrina Apitz
 	Personnages, Hans-Jürgen Best, Kaspar Kraemer, Wolfgang Kintscher, Thomas Rempen, Rolf Heyer, Christoph Finger, Kostas Mitsalis
 	Avec le Chœur Consolidation 
 	
 	 
 	
 	 
 	Production, Natalie Schrauwen
 	Assistant de postproduction, Frank Lanssen
 	Sketches hotel, Kim Troubleyn
 	Assistante de production, Kate Olsen
 	Catering, Kim Troubleyn
 	Manager, Kurt Lannoye Cinéma / Théâtre Documentaire
 	Production Berlin
 	Coproduction Theater der Welt (Mülheim) ; STUK (Leuven) ; Festival TEMPS D'IMAGES 2011 / La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée ; Wiener Festwochen (Vienne)
 	Coréalisation  La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée ; Festival d’Automne à Paris
 	Le Festival TEMPS D’IMAGES est proposé par ARTE et La Ferme du Buisson.
 	Avec le soutien du Gouvernement Flamand
 	Remerciements à Pact Zollverein Berlin est en résidence au Kunstencentrum STUK (Leuven)
 	En association avec le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie
 	Spectacle créé le 2 juillet 2010 à Ringlokschuppen (Mülheim)
Berlin vient d’Anvers, et ses pièces ne ressemblent à rien de connu. Ce collectif formé en 2003 associe les compétences de ses membres pour proposer un théâtre hybride, entre performance documentaire et installation vidéo. Un théâtre qui a d’abord, avec le cycle « Holocène », ausculté les villes de la planète – des villes aussi diverses que Jérusalem, Moscou, Iqaluit ou Bonanza –, pour les lire, en jouant avec brio de l’art du montage, comme autant de palimpsestes révélateurs du monde d’aujourd’hui. Tagfish inaugure un tournant dans la démarche de Berlin, et marque le début d’un nouveau cycle, « Horror Vacui ». Cette pièce, dont le titre est emprunté au vocabulaire du poker (désignant un joueur qui, tout en connaissant parfaitement les règles, ne prend aucun risque, devenant ainsi particulièrement vulnérable), a pour cadre la Ruhr, et plus particulièrement le Zollverein, une gigantesque infrastructure industrielle minière du XIXe siècle aujourd’hui classée au Patrimoine mondial et reconvertie en un centre culturel symbolisant le renouveau de cette région – un site qui suscite aujourd’hui les convoitises d’un cheikh saoudien. Tagfish répond à un choix formel inédit : une manière de vidéo-conférence fictive entre six personnages réels, tous associés au faramineux projet immobilier qui est en jeu, dont le collectif a patiemment recueilli les témoignages. Au travers d’une réflexion sur les friches et les terrains vagues – ces zones marginales du globe en voie de réaffectation forcenée –, Berlin continue de décrypter notre monde contemporain – sa peur du vide, sa peur du risque – toujours sur le fil entre le réel et la fiction.
Dans le même lieu

