Mercredi 12 novembre
20h
Jeudi 13 novembre
20h
Vendredi 14 novembre
20h
Samedi 15 novembre
20h
Conception, chorégraphie et direction Faye Driscoll. Avec James Barrett, Kara Brody, Miguel Alejandro Castille, Amy Gernux, Maya LaLiberté, Mykel Marai Nairne, Jennifer Nugent, Cory Seals, Carlo Antonio Villanueva, Jo Warren. Remplaçant et remplaçante David Guzman, Marie Lloyd Paspe. Scénographie Jake Margolin, Nick Vaughan. Lumières Amanda K. Ringger. Musique et son Sophia Brous. Son live et conception sonore Ryan Gamblin. Composition, field recordings et conception sonore Guillaume Soula. Costumes Karen Boyer. Dramaturgie Dages Juvelier Keates. Assistante à la chorégraphie Amy Gernux. Coordination d’intimité Yehuda Duenyas. Création lumière Connor Sale. Gestion des accessoires Emily Vizina. Diffusion Damien Valette.
Commandé et produit par le New York Live Arts dans le cadre du programme Randjelović/Stryker Resident Commissioned Artist
Coproduction Carolina Performing Arts (Chapel Hill) ; Joyce Theater Foundation’s Artist Residency Center
Avec le soutien de la Mellon Foundation ; Howard Gilman Foundation ; LuEsther T. Mertz Charitable Trust ; Doris Duke Charitable Foundation ; Dancers’ (Jackson Hole) ; Wexner Center for the Arts (Columbus) ; Theater der Welt ; Julidans (Amsterdam)
Avec le soutien additionnel des membres du Faye Driscoll’s Commissioners Circle, le New York State Council on the Arts, la Café Royal Cultural Foundation, le NYC Department of Cultural Affairs
Avec le soutien en résidence de Dancers’ Workshop (Jackson Hole), du Maggie Allesee National Center for Choreography à la Florida State University et du Pillow Lab à Jacob’s Pillow
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, de King’s Fountain, de la Villa Albertine et de la Fondation Albertine
Le CENTQUATRE-PARIS et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Tourbillon sensoriel, la dernière création de l’étatsunienne Faye Driscoll a de quoi donner le vertige. Weathering chorégraphie nos liens de réciprocité et scelle un destin nécessairement commun.
Simili bloc de glace ou radeau de fin du monde, une masse blanche repose au centre de l’espace. Dessus, dix performeurs et performeuses aux corps entremêlés composent lentement des images, tels des tableaux vivants issus d’un imaginaire queer. Des doigts se glissent dans une bouche, un filet de bave goutte sur un dos, des mains agrippent un col, des halètements évoquent autant la souffrance que la jouissance : dans un vertige de réactions en chaîne et d’interdépendances, chaque micro-évènement aura des répercussions sur ce groupe en permanent morphing. Sous une lumière crue, le public assis tout autour est entièrement pris dans cette installation à 360° de souffles, d’harmonies de voix, de chairs, de sensualités, d’odeurs, de liquides et d’objets. Weathering rend ainsi perceptible ce qui est bien plus grand que nous : un système météorologique qui nous lie toutes et tous, son dérèglement, son emballement, sa frénésie hors de contrôle. Dans ce chaos dont nous prenons la mesure et partageons la responsabilité, le retour en arrière est impossible. Le cataclysme est devenu plus qu’une simple probabilité.
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