Encyclopédie de la parole

Joris Lacoste – Suite nº1 (redux)

Archive 2020
Théâtre
1/2

Conception, Encyclopédie de la parole
Composition et mise en scène, Joris Lacoste
Direction musicale, Nicolas Rollet
Avec Ese Brume, Geoffrey Carey, Frédéric Danos, Delphine Hecquet, Vladimir Kudryavtsev, Nuno Lucas, Marine Sylf , et les étudiants du CFA d’Asnières : Mathilde Cessinas, Léa Delmart, Inès Do Nascimento, Baptiste Dupuy, Rafaela Jirkowsky, Martin Jobert, Pierre-Antoine Lenfant, Juliette Malfray, Fany Otalora, Ulysse Robin, Nino Rocher, Damien Sobieraff, Blanche Sottou, Kim Verschueren
Lumières, Florian Leduc
Stagiaire à la mise en scène, Glenn Kerbiquet
Administration, Edwige Dousset
Production et diffusion, Garance Crouillère
Production Échelle 1 :1 (compagnie conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Ile-de-France et financée le Conseil Régional d’Ile de France).
Coproduction de la re-création Le Studio d’Asnières, T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Avec la participation artistique du Studio – Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance (ESCA).
Création de la première version Kunstenfestivaldesarts, Bruxelles, mai 2013
Re-création T2G Théâtre de Gennevilliers, 2 octobre 2020
Interprétation à la création Ese Brume, Hans Bryssinck, Geoffrey Carey ou Théodoor Kooijman, Frédéric Danos, Delphine Hecquet, Vladimir Kudryavtsev, Emmanuelle Lafon, Nuno Lucas, Barbara Matijevic, Olivier Normand, Marine Sylf, et 11 invités
Assistanat à la mise en scène création 2013, Élise Simonet
Lumière création 2013 Koen de Saeger, Florian Leduc
Costumes, Nathalie Lermytte
Production et administration 2013 Marc Pérennès et Frédérique Payn
Coproduction Le Studio d’Asnières ; T2G – Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; Festival d’Automne à Paris Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec France Culture

(Ré)Ecouter : Interview de Joris Lacoste, La Suite dans les idées, France Culture, ici
« Faire théâtre avec le théâtre du réel n’en requiert pas moins une démarche formelle sophistiquée, et Joris Lacoste a déployé de spectacle en spectacle son art du montage et de la composition, qui est bien une forme d’écriture contemporaine. » Le Monde
« Joris Lacoste a su contaminer et entraîner dans son sillage un pléiade d’acteurs, d’actrices, accros et véloces, une superwoman du dire comme l’historique Emmanuelle Lafon ou la nouvelle et phénoménale Ghita Serraj » Balagan

Introduction à la série des suites chorales, Suite n°1 (redux) est un ABC de notre oralité ordinaire explorée à travers une quarantaine de documents reproduits par un chœur à l’unisson. Orchestrant la dissolution des individus, ce chœur virtuose laisse toute sa place au vrai personnage de la pièce : la parole.

Suite n°1 (redux) inaugure une série de suites chorales composées par Joris Lacoste afin d’explorer plusieurs dimensions de la restitution sonore, tels l’unisson, la superposition, le contrepoint vocal ou l’harmonie musicale. Selon un angle d’approche particulier, chaque spectacle de la série donne à écouter une partie de la collection de l’Encyclopédie de la parole tout en l’enrichissant de nouveaux documents sonores collectés spécialement pour l’occasion. Dans Suite n°1 (redux), un chœur à l’unisson expose quelques fondamentaux de la parole humaine : le b.a.-ba, le babil, le blabla, le brouhaha, le vocabulaire de base, le plaisir de parler pour parler, le jeu des traductions et la jouissance des langues qu’on ne comprend pas. En traversant des situations qui n’ont rien à voir entre elles, en faisant s’entrechoquer des manières de parler toutes à la fois ordinaires et singulières, la pièce expose une sorte de grammaire empirique de notre oralité commune. Cet ABC de la parole ordinaire sera recréé pour le Festival avec quinze apprentis acteurs du studio-théâtre d’Asnières accompagnés pour ces premières gammes par sept acteurs de la création originale ainsi que son chef de chœur, Nicolas Rollet.

Dans le même lieu

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
19 septembresept. – 7 octobreoct.

Kurō Tanino
Maître obscur

Théâtre
Réserver

Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
17 – 21 octobreoct.

Katerina Andreou
Bless This Mess

Danse
Réserver

Pour sa première pièce de groupe, la chorégraphe Katerina Andreou trouve son élan dans la confusion et le bruit constant du monde. De cet état mental et émotionnel émergent du jeu, de l’absurdité, de la fiction et de la poésie. 

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
7 – 11 novembrenov.

Satoko Ichihara
Yoroboshi: The Weakling

Théâtre
Réserver

S’inspirant de formes traditionnelles japonaises, la dramaturge et metteuse en scène Satoko Ichihara crée un théâtre de marionnettes d’aujourd’hui : un monde trouble où la nature ambiguë des poupées est au centre du récit. Dans ce conte moderne, solitude, souffrance et sexualité sont les moteurs de pantins que la faiblesse rend toujours plus humains.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
14 – 25 novembrenov.

Marcus Lindeen
Memory of Mankind Conçu avec Marianne Ségol

Théâtre

Marcus Lindeen et Marianne Ségol interrogent la notion de mémoire en restituant quatre histoires parfaitement extraordinaires, mais bien réelles. Dans leur théâtre où les paroles personnelles s’échangent et se nourrissent, ils inventent une œuvre singulière, aussi scrupuleuse que philosophique.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
5 – 16 décembredéc.

Alice Laloy
Le Ring de Katharsy

Théâtre
Réserver

Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.