Alice Laloy
Le Ring de Katharsy
5 – 16 décembredéc.
© Simon Gosselin ©
© Simon Gosselin ©
© Simon Gosselin ©
Jeudi 5 décembre
20h
Vendredi 6 décembre
20h
Samedi 7 décembre
18h
Dimanche 8 décembre
16h
Lundi 9 décembre
20h
Jeudi 12 décembre
20h
Vendredi 13 décembre
20h
Samedi 14 décembre
18h
Dimanche 15 décembre
16h
Lundi 16 décembre
20h
Avec Coralie Arnoult, Lucille Chalopin, Alberto Diaz, Camille Guillaume, Dominique Joannon, Antoine Maitrias, Léonard Martin, Nilda Martinez, Antoine Mermet, Maxime Steffan, Marion Tassou. Conception et mise en scène Alice Laloy. Écriture et chorégraphie Alice Laloy avec la complicité de l’ensemble de l’équipe artistique. Assistanat et collaboration artistique Stéphanie Farison
Collaboration chorégraphique Stéphanie Chêne. Scénographie Jane Joyet. Recherche, dessin et développement des systèmes de lâchés Christian Hugel Création lumière César Godefroy. Composition musicale Csaba Palotaï. Écriture sonique Géraldine Foucault. Recherche et développement des accessoires et objets Antonin Bouvret. Création costumes Alice Laloy, Maya-Lune Thieblemont, Anne Yarmola. Création vidéo Maud Guerche. Assistanat création vidéo Félix Farjas. Regard cascades Anis Messabis. Assistante-stagiaire mise en scène Salomé Baumgartner. Stagiaire costumes Esther Le Bellec. Régie générale Sylvain Liagre en alternance avec Baptiste Douaud. Régie plateau Léonard Martin. Régie lumière en tournée Elisa Millot. Régie son en tournée Géraldine Foucault en alternance avec Arthur Legouhy. Confection des décors Les Ateliers du Théâtre National de Strasbourg (TNS). Coordination des projets artistiques Joanna Cochet. Production et diffusion Gabrielle Dupas. Administration Céline Amadis. Communication Manon Rouquet.
Production la Compagnie s’Appelle Reviens
Coproduction T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; Théâtre de l’Union – Centre dramatique national du Limousin ; Théâtre National populaire ; TNS – Théâtre national de Strasbourg ; La Comédie de Clermont-Ferrand – Scène nationale ; ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; Marionnettissimo ; Théâtre d’Orléans – Scène nationale ; Le Bateau feu – Scène nationale Dunkerque ; Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national ; Scène nationale Lille Métropole Villeneuve-d’Ascq ; Théâtre Olympia – Centre dramatique national de Tours ; Malakoff Scène nationale – Théâtre 71 ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Spedidam et de la SACD
Avec l’aide du ministère de la Culture
La Compagnie est conventionnée par la Drac Hauts-de-France – ministère de la Culture et la Région Hauts-de-France, le Département du Nord et la communauté urbaine de Dunkerque
Le T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Alice Laloy dans Par les temps qui courent.
À écouter sur France Culture
Bord-plateau
Le dimanche 8 décembre à l’issue de la représentation, une rencontre avec l’équipe artistique est organisée.
Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.
Fascinée par la relation du vivant à l’objet et par la manière dont la marionnette met en perspective les rapports de pouvoir, Alice Laloy requestionne les concepts du vrai et du faux avec Le Ring de Katharsy. Dans cette vision dystopique paramétrée à la façon des jeux vidéo, elle échafaude un système sous contrôle, où les êtres humains en transforment d’autres en avatars en s’affrontant sur le ring. Chaque manche disputée explore une métaphore sociale : la consommation, la compétition, la manipulation sont au cœur du jeu où la violence va crescendo jusqu’à ce que l’ordre du monde en soit retourné. Cette nouvelle création pour corps et objets convoque des chanteurs, des danseurs et des circassiens dans un espace monochrome. On retrouve dans cet impressionnant déploiement, le goût de l’artiste pour les relations de cause à effet, la recherche autour d’états de corps, les matières et les objets. Avec Le Ring de Katharsy, Alice Laloy évoque le système dans lequel sont pris les êtres et l’inéluctabilité de la révolte.
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