Daria Deflorian

La vegetariana

Théâtre
Odéon-Théâtre de l’Europe – Ateliers Berthier
8 – 16 novembrenov.
1/3

Première française

2h

En italien, surtitré en français

Tarifs 15 € à 38 €
Abonnés 13 € à 32 €

Odéon-Théâtre de l’Europe – Ateliers Berthier

Vendredi 8 novembre

20h

Samedi 9 novembre

20h

Dimanche 10 novembre

15h

Mardi 12 novembre

20h

Mercredi 13 novembre

20h

Jeudi 14 novembre

20h

Vendredi 15 novembre

20h

Samedi 16 novembre

15h

D’après le roman homonyme de Han Kang (Poche 2016). Adaptation du texte Daria Deflorian, Francesca Marciano. Co-création avec Daria Deflorian, Paolo Musio, Monica Piseddu, Gabriele Portoghese. Espace Daniele Spanò. Lumières Giulia Pastore. Son Emanuele Pontecorvo. Costumes Metella Raboni. Collaboration à la scénographie Lisetta Buccellato. Collaboration au projet Attilio Scarpellini. Direction technique Lorenzo Martinelli, Micol Giovanelli. Stagiaire à la mise en scène Blu Silla. Assistant à la mise en scène Andrea Pizzalis. Mise en scène Daria Deflorian. INDEX Valentina Bertolino, Elena de Pascale, Francesco Di Stefano, Silvia Parlani

Production INDEX 
Coproduction Emilia Romagna Teatro Fondazione ; La Fabbrica dell’Attore – Teatro Vascello avec Romaeuropa Festival ; TPE – Teatro Piemonte Europa ; Triennale Milano ; Odéon-Théâtre de l’Europe ; Théâtre Garonne – Scène européenne ; Festival d’Automne à Paris 
Avec la collaboration de ATCL / Spazio Rossellini et de l’Institut Culturel Italien de Paris
Avec le soutien du MiC – Ministero della Cultura

D’après Han Kang, La Végétarienne, Le Livre de Poche, 2016

L’Odéon-Théâtre de l’Europe et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.

Avec le soutien de

Chef-d’œuvre de la littérature sud-coréenne, La Végétarienne dessine, à travers un portrait de famille, une vertigineuse cartographie de violences – physiques, psychologiques, politiques. Daria Deflorian et ses complices de scène exsudent de la puissance du texte la substance d’un élixir théâtral. 

Yonghye, méticuleuse femme au foyer sans grande passion, et son mari, terne employé sans grande ambition, coulent des jours qui se ressemblent jusqu’à celui où Yonghye jette frénétiquement du congélateur toute la viande qu’il contient. À partir de ce geste s’amorce le récit d’une normalité qui se fissure inexorablement de l’intérieur, et déraille en secousses sismiques, quasi-surnaturelles. Construite en quinconce entre plusieurs narrateurs, l’intrigue retrace en creux, à rebours de ce qu’indique son titre, une grande histoire de la chair humaine. Fort d’une langue sensuelle et provocatrice, sur le fil entre crudité du réel et magnificence de l’imaginaire, c’est ce troublant univers que Daria Deflorian transforme en art vivant. Dans des espaces tour à tour concrets, abstraits ou mentaux, avant tout construits par la lumière et le son, un magistral quatuor d’interprètes donne à voir des êtres complexes aux prises avec l’exaltation ou la déception, un désir de vivre autrement qu’humain.