Mardi 16 décembre
20h
Mercredi 17 décembre
18h
Mercredi 17 décembre
21h
Jeudi 18 décembre
20h
Vendredi 19 décembre
18h
Vendredi 19 décembre
21h
Samedi 20 décembre
16h
Samedi 20 décembre
20h
Dimanche 21 décembre
16h
Dimanche 21 décembre
20h
Concept Susanne Kennedy, Markus Selg. Mise en scène, texte Susanne Kennedy. Scénographie Markus Selg. Création sonore, montage, contribution artistique Richard Alexander. Création vidéo Rodrik Biersteker, Markus Selg. Création des costumes Andra Dumitrascu. Création lumière Kevin Sock. Dramaturgie Johanna Höhmann. Avec Suzan Boogaerdt, Adriano Henseler, Toni Maercklin, Montse Majench, Jasper Middendorf, Ibadet Ramadani, Damian Rebgetz, Marie Rosa Tietjen, Bianca van der Schoot, Antonia Wiedemann, Laurie Young. Voix off Laurie Young, Damian Rebgetz, Kate Strong, Brigitte Cuvelier, Ibadet Ramadani, Marie Rosa Tietjen, Ann Göbel, Christian Persico, Neela Hetzel de Fonseka.
Production Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz (Berlin)
L’Odéon Théâtre de l’Europe et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Deux ans après le Focus que leur consacrait le Festival d’Automne, Susanne Kennedy et Markus Selg inventent un monde ouvert peuplé d’avatars – aux visages identiques et aux voix préenregistrées – où se jouent et se rejouent inlassablement les mêmes souvenirs traumatiques.
Comme dans sa précédente mise en scène d’Einstein on the Beach, la metteuse en scène allemande nous fait entrer de plain-pied dans une œuvre-monde, un espace aux allures de simulation virtuelle, qui abolit les parcours linéaires et renonce à la frontalité du théâtre. Bloqué dans cette boucle infernale, le public navigue ainsi parmi les fragments disloqués de la mémoire de Xenia et, ce faisant, ausculte avec elle les angoisses existentielles qui lui ont coûté la vie. Usant d’une ironie macabre, Susanne Kennedy fait de cette antichambre de la mort un lieu où résonnent les discours convenus sur notre finitude. Elle met à distance, les inquiétudes qui traversent le monde de l’art contemporain et ses mécanismes, mais aussi son propre travail. Derrière la fausse rétrospective de ce personnage se dévoile une véritable plongée dans la collaboration entre Susanne Kennedy et Markus Selg. The Work s’offre comme une archive vivante, un autoportrait à deux voix où chaque fragment scénographique réactive les obsessions et les esthétiques qui ont jalonné leur œuvre commune.
Dans le même lieu