Kurō Tanino
Maître obscur
19 septembresept. – 7 octobreoct.
Texte et mise en scène Kurō Tanino. Traduction Miyako Slocombe. Collaborations artistiques Masato Nomura, Kyoko Takenaka. Scénographie Michiko Inada. Lumières Diane Guérin. Son Vanessa Court. Vidéo Boris Van Overtveldt. Accessoires Zoé Hersent. Construction décor Théo Jouffroy – Ateliers du Théâtre de Gennevilliers. Avec Stéphanie Béghain, Lorry Hardel, Mathilde Invernon, Jean-Luc Verna, Gaëtan Vourc’h.
Projet organisé par le T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; The Japan Foundation et Arche LCC
Production T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National
Coproduction Comédie de Genève ; Festival d’Automne à Paris ; Bonlieu Scène nationale Annecy
Le T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.
Connu pour ses dispositifs scéniques réalistes où affleure l’étrangeté propre aux existences contemporaines, le metteur en scène japonais est invité pour la cinquième fois au Festival d’Automne pour présenter une pièce inspirée de sa précédente création The Dark Master (2016). Créé avec des interprètes français, Maître obscur plonge cinq personnages dans un établissement de réadaptation à la vie quotidienne, contrôlé par une IA solitaire cherchant à émuler les capacités cognitives humaines. Dans un appartement des années 1970-1980, les protagonistes sont guidés par une voix désincarnée tels les sujets d’une expérience de psychologie sociale. Au fil d’actions anodines comme cuisiner ou boire un café, ils et elles développent des relations de plus en plus intimes avec leur invisible compagnon. Maître bienveillant ou instrument de contrôle ? Entre conte philosophique et dystopie, la pièce de Kurō Tanino s’appuie sur un ingénieux dispositif sonore et vidéo pour disséquer à la fois la dimension politique de ces technologies et les subtiles complexités de l’âme humaine.
Dans le même lieu