Alma Söderberg

Infinétude

Atelier de Paris – Centre de développement chorégraphique national
2 – 4 décembredéc.
1/3

Première française

1h

Tarifs 8 € à 20 €
Abonnés 8 € et 12 €

Mardi 2 décembre

20h

Mercredi 3 décembre

20h

Jeudi 4 décembre

20h

Chorégraphie Alma Söderberg. Créé et interprété par Anja Müller, Roger Sala Reyner, Alen Nsambu, Eliott Marmouset, Anna Fitoussi, Alma Söderberg. Dramaturgie Igor Dobričić. Lumières et direction technique Sandra Liscano. Costumes Behnaz Aram. Scénographie Pol Matthé. Production Sofia Wickman. Distribution Giulia Messia.

Production Alma Söderberg Studio
Coproduction Norrlandsoperan (Umeå) ; Festival d’Automne à Paris ; MDT Moderna Dansteatern (Stockholm) ; Dansens Hus Stockholm ; Skogen (Göteborg) ; Inkonst (Malmö) ; Kunstencentrum BUDA (Courtrai) ; NEXT festival
Avec le financement du Swedish Arts Council, Region Skåne
Alma Söderberg Studio est soutenu par the Swedish Arts Council et la Ville de Malmö

Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec l’Atelier de Paris / CDCN.

Concert pour six corps ? Danse pour six voix ? La dernière création d’Alma Söderberg prolonge ses recherches sur l’imbrication des motifs rythmiques avec l’invention de gestes et de mélodies vocales. Sur scène, six interprètes composent, chantent, se déplacent – comme autant de fréquences oscillant dans l’espace, vibrant ensemble en quête d’harmonie.

 

Est-ce le rythme qui est premier ou la danse – la mélodie ou le geste ? Après Sound A Rose In, la chorégraphe invitée pour la première fois au Festival poursuit son travail de tissage d’un continuum de voix, de mouvements et de rythmes qui s’engendrent mutuellement, créant une boucle vertigineuse. Avec Infinétude, elle a composé une trame faite de plusieurs strates polyrythmiques, où six interprètes cherchent à s’accorder les uns aux autres – à trouver le point de résonance qui les transforme en une multiplicité de singularités agissant ensemble. Au sein de cette vague vocale, mobile, instable, des motifs se dessinent, se superposent – des chansons émergent, formant des îlots de sens ; l’unisson se combine avec la polyphonie, l’immobilité avec l’élan, donnant forme aux émotions qui circulent au sein du groupe. Dans une écoute constante de soi et des autres, cette étude révèle un infini intime – une abstraction incarnée, comme une manière de reconfigurer la présence des corps dans l’espace et le temps.