Bárbara Bañuelos, Carles Albert Gasulla

Hacer noche

Espace Niemeyer
14 – 16 novembrenov.
1/2

Première française

1h50

En espagnol, surtitré en français.

14 - 16 novembre. Avec le Théâtre de la Bastille.

Tarifs 8 € à 26 €
Abonnements 8 € à 19 €

Ouverture de la billetterie le 2 juillet

 

 

 

Vendredi 14 novembre

19h30

Samedi 15 novembre

17h

Dimanche 16 novembre

17h

Mise en scène Bárbara Bañuelos. Écriture, narration, dialogues, réflexion et travail corporel Carles Albert Gasulla, Bárbara Bañuelos. Scénographie Antoine Hertenberger, Marwan Zouein. Lumières David Picazo. Surtitrage Pamela Grillet-Paysan. Assistanat technique Olivier Vincent, Javier Espada.

Production et communication Mamifero ; Compagnie Bárbara Bañuelos_Bárbara Fournier 
Coproduction Festival TNT Terrassa Noves Tendències ; Centro de Cultura Contemporánea Condeduque (Madrid)
Résidences avec le soutien du Festival TNT Terrassa Noves Tendències 
En collaboration avec El Graner (Barcelone) ; Teatro Calderón (Madrid)

Le Théâtre de la Bastille et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation. 

Hacer noche, c’est traverser la nuit – celle dans un parking, celle imposée par l’exclusion. À partir du Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Bárbara Bañuelos compose un duo sensible où l’intime touche au collectif. Une réflexion scénique, pour faire entendre ce qui reste souvent dans l’ombre.

 

Bárbara Bañuelos est metteuse en scène et compose avec l’instabilité du secteur culturel. Carles Albert Gasulla, diplômé en philologie allemande, parle cinq langues. Un diagnostic en santé mentale le contraint à abandonner sa carrière de traducteur pour travailler comme gardien de nuit dans un parking de Barcelone. Entre solitude, poésie et lumière artificielle, il lit sans relâche et enregistre ses pensées. De cette rencontre est né un dialogue, patient, profond, qui trouve aujourd’hui sa forme sur scène. À deux, au centre d’un cercle de spectatrices et spectateurs, ils déroulent les fils d’un récit partagé, fait de fragilité, d’écoute et de résistance discrète. Leurs voix s’entrelacent autour des livres, des visages croisés dans l’ombre du parking, des figures comme Frantz Fanon ou Donna Haraway. Hacer noche devient alors un espace d’attention, un lieu pour penser les corps, les silences, la précarité et les mots qui tiennent debout dans la nuit.