Cedric Mizero

UMUNYANA

Ménagerie de verre
23 – 25 octobreoct.
1/3

Première française

1h45

Spectacle en kinyarwanda, sous-titré en anglais

Spectacle en déambulation avec un nombre limité de places assises

Tarifs 8 € à 20 €
Abonnés 8 € et 15 €

Jeudi 23 octobre

19h30

Vendredi 24 octobre

19h30

Samedi 25 octobre

18h

Concept et direction artistique Cedric Mizero. Avec Alice Ndarurinze, Dawidi, Ismael Nemeyemungu et Sylvia Munyana. Assistant Claude Nizeyimana. Régie vidéo Yvan King Mukunzi. Production Alejandro Jiménez Santofimio, Louise Mukamusana Mutabazi.

Production KARAME PRODUCTIONS
Coproduction Festival d’Automne à Paris ; Festival Spielart à Munich ; Compagnie Kadidi à Marseille
Avec le soutien de l’Institut Français

Le Festival d’Automne à Paris est coproducteur de cette installation performative et la présente en coréalisation avec la Ménagerie de verre.

Avec le soutien de

On dit que Girinshuti erre sous l’emprise d’une étrange maladie mentale, confronté à des vaches, figures centrales du paysage rwandais. Cedric Mizero déploie une installation performative où se tissent récit fictionnel et réminiscences de l’enfance.

 

Né dans l’ouest du Rwanda au début des années 1990, Cedric Mizero est un artiste autodidacte dont la pratique hybride mêle arts visuels, mode et performance. UMUNYANA évoque un monde suspendu, traversé par un personnage souffrant d’un trouble de la mémoire, qui l’entraîne dans un univers où l’Inka — la vache — est pleurée, chantée, incarnée. Déesse vénérée autrefois, aujourd’hui disparue, elle réapparaît comme un spectre lumineux que les corps tentent de ressusciter par le geste, le souffle et le chant. Marqué par ses recherches sur l’abattage des animaux les jours de marché — une pratique qui contraste fortement avec la vénération culturelle du Rwanda pour les vaches — Cedric Mizero construit cette installation comme une vision fragmentée. Des images émergent d’une salle à l’autre, explorant l’histoire et la culture du bétail au Rwanda. UMUNYANA chante la perte d’un monde rural effacé et célèbre les liens invisibles qui unissent l’humain à l’animal, au passé et à la terre.

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