Wichaya Artamat

The Dead Still Riot

Ménagerie de verre
9 – 12 octobreoct.
Gratuit

Première mondiale

Entrée libre avant et après les représentations de Organon

Jeudi 9 octobre

18h

Vendredi 10 octobre

18h

Samedi 11 octobre

16h

Dimanche 12 octobre

14h

Concept et mise en scène Wichaya Artamat. Dramaturgie Pathipon (Miss Oat). Textes Wiwat Lertwiwatwongsa, Jarunun Phantachat, Wajana Wanlayangkoon, Prontip Mankhong, Ratchapoom Boonbunchachoke,Thanaphon Accawatanyu. Création sonore Gandhi Wasuvichayagit. Conception de l’installation DuckUnit. Production Sasapin Siriwanij. 

Coproduction Festival d’Automne à Paris 
Avec le soutien de la Ménagerie de Verre

Le Festival d’Automne à Paris est producteur de cette installation sonore et la présente en coréalisation avec la Ménagerie de verre. 

Figure majeure de la scène thaïlandaise, le metteur en scène Wichaya Artamat revient cette année avec The Dead Still Riot, une création sonore inédite entrelaçant récits d’insurrection et de violence à travers les époques. Six histoires de fantômes pour une traversée politique entre France et Thaïlande.

 

Exécution de Marie-Antoinette en 1793, massacre de manifestants pro-démocratie à l’université de Thammasat en 1976, émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, mort d’un chauffeur de taxi opposé au coup d’État militaire de 2006... The Dead Still Riot articule une série d’épisodes marquants de l’histoire des soulèvements populaires français et thaïlandais, dont la particularité commune est de s’être tous déroulés au mois d’octobre. Explorant dans son œuvre les manières dont une société se remémore son histoire, Wichaya Artamat fait ici revivre les morts par la voix de narrateurs fantômes qui livrent leur version de ces événements violents. Présenté sous la forme d’une installation sonore, puis d’un podcast en six volets, ce recueil de récits entrecroise l’histoire politique des deux pays, interrogeant la mémoire des insurrections et les traces laissées par les symboles révolutionnaires – des barricades aux guillotines. Cette création radiophonique constitue le premier chapitre d’un cycle de recherche au long cours, dont le second souffle prendra forme sur scène à l’édition 2026 du Festival. 

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