© Gabriela Carneiro Da Cuna and Vicente Otavio ©
© Gabriela Carneiro Da Cuna and Vicente Otavio ©
© Gabriela Carneiro Da Cuna and Vicente Otavio ©
Mercredi 10 décembre
20h
Jeudi 11 décembre
20h
Vendredi 12 décembre
20h
Samedi 13 décembre
20h
Lundi 15 décembre
20h
Mardi 16 décembre
20h
Mercredi 17 décembre
20h
Conception et mise en scène Gabriela Carneiro da Cunha, le fleuve Tapajós. Interprétation Gabriela Carneiro da Cunha, Mafalda Pequenino. Création (en cours) Sofia Tomic, João Freddi, Vicente Otávio, Mafalda Pequenino, Gabriela Carneiro da Cunha. Assistanat à la mise en scène Sofia Tomic. Photographie Gabriela Carneiro da Cunha, Vicente Otávio, João Freddi. Techniciens photo João Freddi, Vicente Otávio. Édition des images Gabriela Carneiro da Cunha, João Freddi, Marina Schiesari, Sofia Tomic, Vicente Otávio. Édition des textes Manoela Cezar, Gabriela Carneiro da Cunha, João Marcelo Iglesias, Sofia Tomic. Dramaturgie Alessandra Korap, Maria Leusa Munduruku, Ediene Munduruku, Cacica Isaura Munduruku, Ana Carolina Alfinito, Paulo Basta, Julia Ferreira Corrêa, Rosana Farias Mascarenhas,Dalva de Jesus Vieira, Osmar Vieira de Oliveira, Celiney Eulália de Oliveira Lobato, Rodrigo Oliveira, Mauricio Torres, Eric Jennings. Traduction Munduruku-Portugais Honesio Dace Munduruku. Direction technique et lumières Jimmy Wong. Assistanat lumières Matheus Espessoto. Son Felipe Storino. Régie son et création multimédia Bruno Carneiro. Costumes Sio Duhi. Scénographie Sofia Tomic, Ciro Schu, Jimmy Wong. Conception de l’exposition Marina Schiesari. Consultation Raimunda Gomes da Silva, Dinah de Oliveira, Tomás Ribas. Production sur le territoire Carolina Ribas. Production Ariane Cuminale. Production générale Gabi Gonçalves.
Production Corpo Rastreado ; Aruac Filmes ; Théâtre Vidy-Lausanne ; Projeto Margens
Distribution en Europe Théâtre Vidy-Lausanne
Coproduction (en cours) Wiener Festwochen (Vienne) ; Festival d’Automne à Paris ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Halles de Schaerbeek (Bruxelles) ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; La rose des vents – scène nationale Lille Métropole – Villeneuve d’Ascq/NEXT Arts Festival ; Théâtre Garonne – Scène européenne ; Internationales Sommerfestival Kampnagel (Hambourg)
Avec le soutien et le partenariat de l’Associação Fotoativa, Clube do Analógico
Production associée Associação de Mulheres Munduruku Pariri, Associação Sairé
La phase de recherche et développement du projet a été soutenue par le Manchester International Festival
Le Centre Pompidou remercie Pernod Ricard, mécène des Spectacles vivants
Le Centre Pompidou et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation avec l’Ircam-Centre Pompidou.
Depuis plus de 50 ans, le Centre Pompidou et le Festival d’Automne contribuent à la redéfinition du paysage culturel, s’appuyant sur un engagement audacieux en faveur de la création, et faisant ainsi rayonner les arts contemporains à l’échelle nationale et internationale. Fortes d’une collaboration de longue date, les deux institutions s’associent cette année autour d’une programmation ambitieuse, mettant à l’honneur la création du chorégraphe Noé Soulier et du musicien et plasticien Tarek Atoui, ainsi que celle de la performeuse et cinéaste Gabriela Carneiro da Cunha. Ensemble, le Centre Pompidou et le Festival d’Automne imaginent également une « École du soir », pensée et orchestrée par le philosophe et économiste Felwine Sarr.
Dans le cadre du programme Constellation du Centre Pompidou. Le Centre Pompidou remercie Pernod Ricard, mécène des spectacles vivants.
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Brésil-France 2025.
Dans une performance aux frontières du rituel, la metteuse en scène et chercheuse brésilienne Gabriela Carneiro da Cunha travaille avec les processus chimiques de la photographie pour révéler la contamination au mercure du fleuve Tapajós.
Depuis douze ans, le vaste projet pluridisciplinaire Riverbanks Project On Rivers, Buiúnas and Fireflies engage Gabriela Carneiro da Cunha dans l’écoute et l’amplification des témoignages des fleuves brésiliens en situation de catastrophe – et de ceux qui en dépendent, humains ou non humains. Présentée en 2021, Altamira 2042 proposait ainsi une polyphonie de sons et de voix en écho au gigantesque barrage de Belo Monte. Le troisième chapitre de cette recherche la mène aujourd’hui sur les rives du Tapajós, l’un des affluents de l’Amazone, au nord du Brésil. Ce fleuve, comme celles et ceux qui vivent autour, est contaminé par les rejets de mercure issus des activités minières illégales qui colonisent ses rives. Mais ce qui tue peut aussi révéler : le mercure est un élément présent aux origines du procédé de révélation des photographies analogiques. Et ce sont précisément des photographies prises en 2022 lors de deux grandes rencontres – l’une scientifique, l’autre spirituelle – qui forment le cœur battant de Tapajós, performance qui donne à voir et à entendre un monde en lutte pour résister et ré-exister.
Dans le même lieu
