Karlheinz Stockhausen

Montag aus Licht

Cité de la musique – Philharmonie de Paris
29 novembrenov.
1/3

4h45 avec entracte

En allemand, surtitré en français

Tarifs 8 € à 66 €
Abonnés 8 € à 49,50 €

Cité de la musique – Philharmonie de Paris

Samedi 29 novembre

18h

Karlheinz Stockhausen, Montag aus Licht (1984–1988).

Karlheinz Stockhausen musique, livret, actions et gestes
Iris Zerdoud cor de bassetcœur de basset
Claire Luquiens flûteAve, le ravisseur d’enfants
Joséphine Besançon, Alice Caubit, cors de bassetBusi et Busa
Pia Davila sopranoMuschi
Damien Pass, basseLucifer, Lucipolype
Alphonse Cemin pianole pianiste à tête de perruche
Orchestre moderne : Bianca Chillemi, Sarah Kim, Alain Muller claviers. Akino Kamiya percussions.

Le Balcon
Chœur de l’Orchestre de Paris
Jeune Chœur des Hauts-de-France
Solistes du Trinity Boys Choir
Maîtrise de Radio France

Maxime Pascal direction musicale
Silvia Costa mise en scène, scénographie, costumes

Étienne Démoulin, Augustin Muller, Romain Vuillet réalisation informatique musicale. Florent Derex projection sonore. Lila Meynard, Bertrand Couderc lumière. Nieto, Claire Pedot vidéo. Rosabel Huguet Dueñas assistante mise en scène. Davis Hart assistant scénographie. Sabine Schlemmer, Marguerite Lantz assistantes aux costumes.

Coproduction Le Balcon ; Opéra de Lille ; Philharmonie de Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le souten de la Fondation Singer-Polignac et de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique

Le Balcon, la Philharmonie de Paris, l’Opéra de Lille et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle.
La Philharmonie de Paris et le Festival d’Automne à Paris le présentent en coréalisation.

Avec le soutien de

Dans le vaste cycle Licht (Lumière), auquel Karlheinz Stockhausen consacra vingt-cinq années de sa vie, Lundi est le jour d’Ève. Somptueuse et poétique « cérémonie musicale de vénération de la mère », l’œuvre célèbre la fertilité, l’engendrement et la perpétuelle renaissance de l’humanité, l’enfant et, à travers lui, la beauté renouvelée de l’univers.

 

Lundi de Lumière est l’une des journées les plus ambitieuses de Licht. Composée pour un effectif pléthorique (voix solistes, solistes instrumentaux, actrices, acteur, chœur, chœurs d’enfants, orchestre moderne), l’œuvre, en trois actes, un salut et un adieu, s’inscrit dans la spirale qu’est Licht, symbole de croissance et de continuité entre l’ici-bas et l’au-delà, dans un puissant mouvement d’élévation spirituelle. L’eau, source de vie, liquide matriciel, amniotique, s’y infiltre sous de multiples formes : mer, pluie, grêle, glace, vapeur, terre humide à l’herbe verdoyante, sculpture d’eau vitreuse, nuage… Puis, au terme du dernier acte, Ève se transforme en une montagne, buissons, arbustes, plantes, ruisseaux et animaux se répandant depuis sa peau, tandis qu’autour d’elle, de blancs volatils battent lentement des ailes. Un chant de la terre et une nuée d’enfants-oiseaux.