Wu Tsang
La gran mentira de la muerte
2 – 14 décembredéc.
Mardi 2 décembre
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Mercredi 3 décembre
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Jeudi 4 décembre
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Vendredi 5 décembre
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Samedi 6 décembre
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Dimanche 7 décembre
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Lundi 8 décembre
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Mardi 9 décembre
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Mercredi 10 décembre
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Jeudi 11 décembre
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Vendredi 12 décembre
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Samedi 13 décembre
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Dimanche 14 décembre
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Un film de Wu Tsang. Interprètes Yinka Esi Graves, Rocío Molina, Jose el Oruco, Tosh Basco. Torera Vanessa Montoya.
Programme détaillé des performances sur festival-automne.com
Production BNV Producciones (Joaquín Vázquez, Cristina Hergueta, Enrique Fuenteblanca, Felisa Romero Rubio)
Coproduction TBA21 – Thyssen-Bornemisza Art Contemporary (Madrid); Hartwig Art Foundation (Amsterdam) ; National Gallery of Victoria (Melbourne)
Avec la collaboration du MACBA Museu d’Art Contemporani de Barcelona
Recherche et développement commandités par TBA21 – Thyssen-Bornemisza Art Contemporary (Madrid)
Avec le généreux soutien du CAAC – Centro Andaluz de Arte Contemporáneo et de l’Excelentísimo Ayuntamiento de Guillena (Séville)
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Galerie Bortolozzi
La Fondation Cartier pour l’art contemporain et le Festival d’Automne à Paris présentent ce projet en coréalisation.
La gran mentira de la muerte (Le grand mensonge de la mort) est une installation sonore et cinématographique qui explore la figure de Carmen, en le croisant avec les univers performatifs du flamenco et de la tauromachie. À l’instar de l’opéra de Bizet, ces pratiques évoquent la mort et impliquent le public, mettant en tension la ritualité et les traditions violentes du cinéma.
Différentes formes de subalternité traversent Carmen : coloniale, raciale, de genre, de classe et de criminalité, faisant d’elle à la fois une image de l’altérité occidentale et l’incarnation d’un stéréotype majeur. À l’invitation du Festival d’Automne, l’artiste visuelle étatsunienne Wu Tsang présente le film en dialogue avec une série d’activations performatives dans les nouveaux espaces de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Interprété par les danseuses Rocío Molina et Yinka Esi Graves, ainsi que par la torera Vanessa Montoya, le film utilise un son spatialisé via différents canaux pour évoquer l’horreur. Cependant, contrairement aux films de genre, une échappatoire semble se dessiner à mesure que le mythe de Carmen se déploie. Si l’opéra enferme Carmen dans une destinée tragique, cette installation pourrait l’espace d’un instant, nous faire croire à la possibilité de voir l’image danser, vivante, sous nos yeux.
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