Gaëlle Bourges

(La bande à) LAURA

Archive 2021
Danse
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Conception et récit, Gaëlle Bourges
Avec Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
Robe et accessoires, Anne Dessertine, Gaëlle Bourges
Chant, les interprètes
Lumières, Abigail Fowler
Musique, Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
Le T2G – Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle.
Le Festival d’Automne à Paris le présente en coréalisation avec le T2G – Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de la Ville-Paris et le Théâtre Dunois.
Production association Os
Coproduction L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; le Théâtre d’Arles ; TANDEM, scène nationale (Douai-Arras) ; La Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq ; T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre Dunois (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, de la Région Ile-de-France dans le cadre de l’aide à la création, du Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence, du département de l’Essonne et de l’Amin Théâtre – Le TAG.
L’association Os est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide au conventionnement ; par la région Île-de-France, au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle, et par le département de l'Essonne au titre de l’Aide aux opérateurs culturels pour l’année 2021.

« Dans l’apparente simplicité d’un procédé visuel, chorégraphique et narratif, Gaëlle Bourges affirme sa nécessité de donner corps aux oubliées. » 
La Terrasse
« Gaëlle Bourges revisite les toiles de Manet avec malice » Libération

(Re)voir : reportage sur (la bande à) Laura et entretien avec Gaëlle Bourges - Arte

Qui étaient les deux modèles féminins de l’un des plus célèbres tableaux de Manet, Olympia ? Dans sa nouvelle création, Gaëlle Bourges sonde la mise en scène non seulement de la figure centrale blanche, mais également de la femme noire qui lui tend des fleurs, dont on ne connaît que le prénom : Laure.

Gaëlle Bourges arpente depuis longtemps l’imaginaire artistique qui nourrit nos représentations. Avec ­LAURA, elle propose de relire un tableau surtout analysé sous l’angle de la nudité de son héroïne blanche : l’Olympia de Manet. Derrière Olympia, une autre figure a été presque entièrement ignorée. De Laure, la femme noire aux bras chargés de fleurs, on sait seulement qu’elle vivait 11 rue de Vintimille, dans le nord de Paris. En imbriquant leurs deux prénoms, LAURA suggère la transformation de Laure en Olympia. Sans donner à voir le tableau, Gaëlle Bourges et les quatre performeuses s’attellent à le décliner et à rendre visible son épaisseur sociale et symbolique. D’autres œuvres sont convoquées, des tableaux qui ont inspiré Manet à l’Olympia II d’Aimé Mpane, qui inverse les deux rôles féminins. Après Le bain, spectacle inspiré de deux scènes de baignade de la peinture occidentale du XVIe siècle, Gaëlle Bourges continue de déplacer les regards posés sur l’histoire de l’art – en rendant leur place aux femmes qui l’ont façonnée.

Dans le même lieu

Théâtre de la Ville – Les Abbesses
12 – 26 septembresept.
Espace 1789, scène conventionnée danse – Saint-Ouen
8 – 9 octobreoct.
Théâtre Cinéma de Choisy-le-Roi – Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la diversité linguistique
11 octobreoct.
Points communs – Théâtre 95
18 – 19 décembredéc.

Mohamed El Khatib
La vie secrète des vieux

Théâtre
Réserver

Amoureux du théâtre documentaire, Mohamed El Khatib s’empare d’un sujet de choix et de l’ombre : la vie sentimentale et érotique des « vieux ». Cousue d’audace et de tendresse, sa nouvelle pièce prend le contrepied des connotations qui collent à la peau de la vieillesse, en la percevant sous l’angle du désir. 

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
19 septembresept. – 7 octobreoct.

Kurō Tanino
Maître obscur

Théâtre
Réserver

Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
17 – 21 octobreoct.

Katerina Andreou
Bless This Mess

Danse
Réserver

Pour sa première pièce de groupe, la chorégraphe Katerina Andreou trouve son élan dans la confusion et le bruit constant du monde. De cet état mental et émotionnel émergent du jeu, de l’absurdité, de la fiction et de la poésie. 

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
7 – 11 novembrenov.

Satoko Ichihara
Yoroboshi: The Weakling

Théâtre
Réserver

S’inspirant de formes traditionnelles japonaises, la dramaturge et metteuse en scène Satoko Ichihara crée un théâtre de marionnettes d’aujourd’hui : un monde trouble où la nature ambiguë des poupées est au centre du récit. Dans ce conte moderne, solitude, souffrance et sexualité sont les moteurs de pantins que la faiblesse rend toujours plus humains.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
14 – 25 novembrenov.

Marcus Lindeen, Marianne Ségol
Memory of Mankind

Théâtre
Réserver

Marcus Lindeen et Marianne Ségol interrogent la notion de mémoire en restituant quatre histoires parfaitement extraordinaires, mais bien réelles. Dans leur théâtre où les paroles personnelles s’échangent et se nourrissent, ils inventent une œuvre singulière, aussi scrupuleuse que philosophique.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
5 – 16 décembredéc.

Alice Laloy
Le Ring de Katharsy

Théâtre
Réserver

Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.

Théâtre de la Ville – Les Abbesses
15 décembredéc.

Jérôme Combier, Alberto Posadas, Salvatore Sciarrino

Musique
Réserver

Pleine de poésie, traversée d’éclats mystérieux et exaltant une plasticité qui modèle le geste instrumental et électronique, la musique de Jérôme Combier ouvre notre écoute aux détails du monde et à leurs subtiles mutations. Strands, sa dernière création, noue ainsi des relations avec l’animal et le végétal, tissant des fils à l’image d’une toile d’araignée.