Karlheinz Stockhausen

Sonntag aus Licht

Archive 2023
Musique
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Sonntag aus Licht (Dimanche de Lumière, 1998-2003)
Effectif : quatre sopranos, deux altos, cinq ténors, un baryton, deux basses, un enfant chanteur, une flûte, un cor de basset, une trompette, trois choeurs, deux orchestres, synthétiseur, modulation en anneaux et projection du son.
Création scénique : Cologne, 9 et 10 avril 2011, Opéra de Cologne, sous la direction musicale de Kathinka Pasveer et Peter Rundel.

Scène 1
: Lichter-Wasser : commande du Südwestrundfunk pour les Donaueschinger Musiktage ;
Scène 2 : Engel-Prozessionen : commande du Groot Omroepkoor d’Hilversum ;
Scène 3 : Licht-Bilder : commande du Centre de création musicale Iannis Xenakis ;
Scène 4 : Düfte-Zeichen : commande de Peter Ruzicka pour le Festival de Salzbourg ;
Scène 5 : Hoch-Zeiten für Chor et Hoch-Zeiten für Orchester : commandes de Rafael Nebot pour le Festival de Música de Canarias.
Dédicace : « à Dieu » Éditeur : Stockhausen Verlag

Scène 1
Michiko Takahashi, soprano ; Hubert Mayer, ténor ; Haga Ratovo, synthétiseur
Scène 2
Marie Picaut, soprano ; Emmanuelle Monier, mezzo ; Josue Miranda, ténor ; Florent Baffi, basse
Scène 3
Hubert Mayer, ténor ; Alice Caubit, cor de basset ; Julie Brunet-Jailly, flûte ; Henri Deléger, trompette ; Augustin Muller, modulation en anneaux
Scène 4
Jenny Daviet, Pia Davila Chacon, soprano ; Léa Trommenschlager, alto ; Hubert Mayer, Safir Behloul, ténor ; Damien Pass, Antoin Herrera-López Kessel, basse ; Aurélien Segarra, enfant chanteur ; Sarah Kim, synthétiseur
Scène 5
Claire Luquiens, flûte ; Quentin d’Haussy, hautbois ; Ghislain Roffat, Iris Zerdoud, clarinette ; Julien Abbes, basson ; Matthias Champon, trompette et bugle ; Lucas Ounissi, trombone ; Valentin Broucke, violon ; Elsa Seger, alto ; Clotilde Lacroix, violoncelle
 
Le Balcon
Orchestre de chambre de Paris
Académie du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
La Maîtrise de Paris (Conservatoire à rayonnement régional de Paris)
Choeur Stella Maris

Direction musicale, Maxime Pascal
Mise en espace, Ted Huffman
d'après les indications de Karlheinz Stockhausen

Projection sonore, Florent Derex, Julien Aléonard (choeur scène 5) ; Réalisation informatique musicale, Augustin Muller, Romain Vuillet ; Chefs de chant, Bianca Chillemi, Chae Um Kim, Alain Muller ; Chefs de choeur, Olivier Bardot, Gisèle Delgoulet, Zoé Fouray, Pierre-Louis de Laporte, Lucie Rueda, Titouan Sevic ; Collaboration artistique aux choeurs, Richard Wilberforce ; Lumières, Bertrand Couderc ; Vidéo, Pierre Martin Oriol ; Collaboration au mouvement, Jenny Ogilvie ; Costumes, Pascale Lavandier ; Accessoires, Marguerite Lantz ; Traductions, Gaspard Kiejman ; Régie technique de production et coordination son, Koré Préaud ; Régie lumière, Sébastien Böhm ; Régie vidéo, David Dubost ; Régie son, Nicolas Widmer ; Assistanat aux costumes, Marie Llorens

Avec la collaboration des équipes de la Philharmonie de Paris
Remerciements à l’équipe de locuteurs des langues de Sonntag aus Licht : Hubert Mayer, Pia Davila Chacon (allemand), Richard Wilberforce, Ryan Veillet (anglais), Mohamed El Adany, Dima Bawab (arabe), Antoin Herrera-López Kessel, Carolina Carrera Saavedra (espagnol), Hugo Ribadeau Dumas, Dewangi Sharma (hindi), Lantei Sylvia (kiswahili), Xin Yun Zi, Yan Ying, Audrey Chen (chinois).

La Philharmonie et le Festival d’Automne à Paris le présentent en coréalisation

Dimanche est le dernier jour de la semaine que Karlheinz Stockhausen composa pour son vaste cycle d’opéras, Licht (1977-2003). Rituelle, cette œuvre d’or et de soleil, traversée d’eau et de lumière, d’anges aussi, exalte la vie, de la plus simple plante aux constellations célestes, et scelle l’union mystique d’Ève et de Michael, forces premières de l’univers.

Rares sont les musiciens qui, comme Stockhausen, ont su traduire si intensément l’éclat des amants pareil aux rayons du soleil, le corps adamique devenu corps mystique, le sentiment amoureux à l’image de l’amour de Dieu, comme le célébrait jadis le Cantique des Cantiques. L’âme épouse multiplie les appels aux sens et vibre de l’univers entier. C’est pourquoi, dans Dimanche, on joue et chante en hindi, chinois, espagnol, anglais, arabe, kiswahili ou allemand ; c’est pourquoi la quatrième scène brûle des senteurs, pour un « sentiment agréable de l’âme ». L’union de celles et ceux qui s’aiment en appelle à un au-delà, invisible : de cet appel vient la beauté. Avec leur invention instrumentale, vocale, chorale, spatiale et électronique, par leurs gestes et leurs couleurs, les cinq scènes de Dimanche, avant un ultime adieu, louent l’arbre et l’animal, les vagues, la révolution des planètes et des lunes, les mariages ou « temps forts » (Hoch-Zeiten), la joie, cette jubilation à la révélation du divin. Lundi ouvrira une autre semaine par une naissance. Ni fin ni commencement à la vie, mais une incessante et fascinante spirale.

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