Guy Cassiers

Atropa / Triptyque du pouvoir

Guy Cassiers

Archive 2008
Théâtre

Atropa
La Vengeance de la paix

De Tom Lanoye
Création
Mise en scène, Guy Cassiers
Texte, Tom Lanoye
D’après Euripide, Eschyle, George W. Bush, Donald Rumsfeld, Curzio Malaparte
Dramaturgie, Erwin Jans
Concept esthétique et scénographie, Enrico Bagnoli, Diederik de Cock, Arjen Klerkx
Costumes, Tim Van Steebergen
Contribution vocale, Marianne Pousseur
Avec Katlijne Damen, Gilda de Bal, Vic de Wachter, Abke Haring
Marlies Heur, Ariane Van Vliet
Production Toneelhuis
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris ; MC2 Grenoble ; Linz 09 Cultural Capital  Festival d'Avignon ; Grand Théâtre du Luxembourg ; deSingel/Anvers ; Maison de la Culture d'Amiens, Festival d’Automne à Paris
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008

Le titre Atropa fait référence non seulement à la belladonne (Atropa Belladonna, ou « Wolfskers » en néerlandais), mais aussi et surtout à l’aînée des Parques, celle-là même à laquelle échoit la tâche de couper le fil de la vie. Guy Cassiers prolonge la veine hallucinatoire de Wolfskers en entremêlant les trames des différentes tragédies ayant pour cadre la guerre de Troie : à l’article de la mort, Agamemnon se retrouve face aux spectres des femmes – Clytemnestre, Iphigénie, Andromaque, Cassandre, Hécube… – dont il a causé le malheur.
Ce conflit matriciel permet au metteur en scène de dresser un état des lieux au vitriol du monde contemporain et de poursuivre sa réflexion sur un pouvoir dont il montre l’agonie et la ruine. Avec ce dernier acte d’un « Triptyque du pouvoir » faisant feu de tous les supports, il souligne puissamment la capacité du théâtre à réfléchir la « colère » – au sens où l’entend le philosophe Peter Sloterdijk – de notre temps.

Dans le même lieu

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
13 – 22 septembresept.

Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5
Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione

Danse

Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
23 – 28 septembresept.

Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?

Théâtre Portrait

Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
3 – 5 octobreoct.
Maison des Arts de Créteil
6 – 7 novembrenov.

Lola Arias
Los días afuera

Théâtre
Réserver

Entre spectacle musical et documentaire, Lola Arias signe une composition chorale dans laquelle six ancien·ne·s détenu·e·s évoquent leur vie pendant et après leur détention : six destins croisés qui interrogent les formes de violence dans la société contemporaine tout en explorant les marges de la fiction et du réel.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
5 – 16 novembrenov.

Robert Wilson
PESSOA – Since I've been me

Théâtre
Réserver

Fernando Pessoa est le héros de cette nouvelle création de Robert Wilson. Un héros paradoxal puisque le poète portugais a passé sa vie à se démultiplier inventant des hétéronymes, auteurs fictifs auxquels il attribuait des œuvres écrites de sa main, imaginant même des relations, amicales ou de maître à disciple, entre ses différents avatars.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
19 – 23 novembrenov.

Jan Martens
VOICE NOISE

Danse
Réserver

Pièce de rupture aux yeux de Jan Martens, VOICE NOISE réunit six danseurs et danseuses pour façonner un paysage sonore composé de quelques-unes des grandes interprètes et compositrices de notre temps. Se demandant comment certaines ont été réduites au silence, le chorégraphe questionne à sa façon, pop et précise, une histoire contemporaine.