Bouchra Khalili

Astérismes (Fig. 3) : L’Écrivain public

Astérismes (Fig. 1 à 3)

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
22 – 29 octobreoct.
1/3

Vernissage public le 22 octobre, 18h.

Entrée libre

Mercredi 22 octobre

18h - Vernissage

Jeudi 23 octobre

14h - 20h

Vendredi 24 octobre

14h - 20h

Samedi 25 octobre

14h - 20h

Dimanche 26 octobre

14h - 20h

Lundi 27 octobre

14h - 20h

Mardi 28 octobre

14h - 20h

Mercredi 29 octobre

14h - 20h

Artiste Bouchra Khalili. Commissariat Clément Dirié. 

Le Festival d’Automne à Paris est producteur délégué des expositions, en coproduction avec le T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National. Le Festival d’Automne à Paris, le 
T2G Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National et L’Odéon Théâtre de l’Europe présentent ces expositions en coréalisation.

Programme public Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt

Mercredi 22 oct.
18h Vernissage Astérismes (Fig. 3) : L’Écrivain public

Vendredi 24 oct.
17h-20h Lancement de la publication The Circle. Chronologie pour une constellation (Paraguay) avec Bouchra Khalili et François Piron, éditeur

Mercredi 29 oct.
18h Visite commentée de l’exposition par Clément Dirié*

* Les visites commentées incluent le temps de projection des œuvres présentées.

 

Tourné à l'été 2025 au Maroc, L’Écrivain public est le deuxième volet d’une trilogie en cours et est présenté pour la première fois, à l’occasion du Festival d’Automne 2025. Après The Public Storyteller (2024) et avant The Public Reader, œuvre en cours de développement, cette nouvelle installation vidéo suit le jeune disciple d’un écrivain public qui rédige et envoie des messages à des fantômes et pour des fantômes. À moins qu’il ne soit lui-même le fantôme d’un fantôme ? Comme celui de la conteuse et poétesse amazighe Mririda n’Aït Attik, active dans la première moitié du XXe siècle dans le Haut-Atlas. Celle-ci hante le film de bout en bout.

 

Traditions orales, transmission de l’écrit et traduction(s) se mêlent dans L’Écrivain public, incarnées par la puissance des images cinématographiques et photographiques qui opèrent comme des formes de résurrection. Chaque plan surgit pour saisir des traces de hantises historiques et poétiques, dont la figure de l’écrivain public se fait le réceptacle et « l’organe » de transmission. Tournés dans plusieurs décors – notamment le bureau d’un écrivain public, un théâtre à ciel ouvert sans public et en plein désert –, le film propose une nouvelle manière de relier les temporalités et de faire communauté et constellation entre les vivants et les morts. Une nouvelle manière aussi de (ra)conter des histoires autour de la notion d’effacement des mémoires, de traces et de présences spectrales.

The Typographer complète l’exposition. Une typographe – dont on observe principalement les mains, motif récurrent dans le vocabulaire plastique de Bouchra Khalili – y compose et imprime la dernière phrase rédigée par l’écrivain et poète Jean Genet. Selon sa volonté, celle-ci est l’épigraphe d’Un Captif amoureux (1986), son livre posthume : « Mettre à l’abri toutes les images du langage et se
servir d’elles, car elles sont dans le désert où il faut aller les chercher ». The Typographer exprime toute la recherche visuelle de Bouchra Khalili : l’inscription de la trace par son absence, le rapport à la parole orale et écrite et ses modalités de transmission, hier et aujourd’hui, ici et là-bas, tel que le film comme « médium » le permet.

 

Un programme de rencontres, de projections et d’événements complète Astérismes (Fig. 1 à 3) pour faire résonner dans le présent les promesses inachevées du passé et projeter nos futurs collectifs.

téléchargez le programme complet

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