Pierre Droulers
Inouï
Chorégraphie, Pierre Droulers
avec les interprètes Olivier Balzarini, Sébastien Chatellier, Suni Löschner, Saori Miyazawa, Marielle Morales, Michel Yang
Assistanat et vidéo, Arnaud Meuleman
Lumière, Jim Clayburgh
Son et musique, Thomas Turine
Réflexions plastiques menées avec Ann Veronica Janssens et Michel François
Inspiration musicale, Beth Gibbons
Coproduction Charleroi/Danses-Centre Chorégraphique de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Festival de Marseille, Théâtre de la Ville/Paris, Festival d’Automne à Paris
En coréalisation avec le Théâtre de la Cité Internationale
Avec l’aide du Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi Pyrénées dans le cadre du projet “IN VIVO”
Avec le soutien du Théâtre de la Balsamine et du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
Avec la collaboration de l’Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre
La Compagnie Pierre Droulers est subventionnée par la Communauté française de Belgique, Direction Générale de la Culture, Service Danse
Inouï ou la quête de l’extraordinaire au cœur de l’ordinaire. Pour sa dernière création, Pierre Droulers a cherché à « restituer l’inouï de la plus simple manifestation, du détail le plus infime, de la banalité, tirés provisoirement de leur discrétion naturelle pour un instant infini, démultiplié ». Un acte de résistance au terrorisme du spectaculaire, un contrepoids à la surenchère médiatique.
Pour ce projet éclos dans le cadre de la Biennale de Charleroi/Danses, le chorégraphe a engagé des réflexions avec les plasticiens Michel François et Ann Veronica Janssens, dont les recherches portent notamment sur la structuration de l’espace par la lumière. Ici, ce sont les danseurs qui construisent l’espace, manipulant en partie les projecteurs, s’entourant du bruit de leur respiration et du frottement de leurs corps. Jamais envahissante, la bande-son convoque en la remixant la musique de Morton Feldman, John Cage et Beth Gibbons.
Inouï est un kaléidoscope mouvant où six personnages se décomposent, se recomposent et se diffractent par petites touches souvent humoristiques. Pierre Droulers pratique une danse de l’instant, dispersant sur le plateau des éléments sonores, visuels et tactiles que la conscience du spectateur est invitée à assembler.
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