Julien Gosselin Joueurs | Mao II | Les Noms de Don DeLillo

[Théâtre]

Après Houellebecq et Bolaño, le metteur en scène Julien Gosselin poursuit son exploration scénique de la littérature d’aujourd’hui et de la violence de nos sociétés, à travers trois romans de l’Américain Don DeLillo formant en écho une histoire du terrorisme contemporain.

En 2014, le coup d’éclat des Particules élémentaires avait révélé le jeune collectif Si vous pouviez lécher mon cœur emmené par Julien Gosselin. En 2016, avec 2666, adaptation du roman monstre de Roberto Bolaño, le metteur en scène confirmait son goût pour les spectacles-fleuves, pour les textes non théâtraux et pour les formes immersives dans lesquelles musique, vidéo et lumière invitent à une expérience esthétique fulgurante. Ce faisant, il creusait aussi quelques thèmes de prédilection – la littérature, la violence, la façon dont un être humain est victime des mouvements souterrains que produit l’histoire ou la société qui l’entoure : autant de questions qui trouvent dans les romans de l’écrivain américain Don DeLillo une certaine acmé. Articulant étroitement destinées individuelles et histoire collective, Joueurs (1977), Les Noms (1982) et Mao II (1991) – titre emprunté à l’un des « multiples » d’Andy Warhol – composent ainsi, selon Gosselin, « chacun à leur manière, une histoire du terrorisme », parfois d’ailleurs largement prémonitoire ; mais aussi la matière d’une nouvelle forme-somme, dont chaque partie pourra être découverte séparément.
––––––
Vous pouvez choisir de voir le spectacle de Julien Gosselin :
- En intégrale les samedis ou dimanches à 13h30 (24€ à 60€)
- En 3 soirées distinctes et au tarif de l’intégrale (24€ à 60€)
Vous pouvez également préférer voir chaque partie distinctement sans engagement sur les trois (12€ à 30€).
––––––
Durée estimée :
Intégrale : 9h10 - les spectateurs peuvent entrer et sortir librement pendant la représentation
Joueurs : 3h00 | En savoir plus sur Joueurs
Mao II : 3h10 | En savoir plus sur Mao II
Les Noms : 3h00 | En savoir plus sur Les Noms
––––––
Note d’intention de Julien Gosselin à lire ici