Gaëlle Bourges
(La bande à) LAURA
10 – 14 novembrenov.
20 – 21 novembrenov.
1 – 5 décembredéc.
15 – 18 décembredéc.
13 févrierfév.
Conception et récit, Gaëlle Bourges
Avec Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
Robe et accessoires, Anne Dessertine, Gaëlle Bourges
Chant, les interprètes
Lumières, Abigail Fowler
Musique, Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
Le T2G – Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle.
Le Festival d’Automne à Paris le présente en coréalisation avec le T2G – Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de la Ville-Paris et le Théâtre Dunois.
Production association Os
Coproduction L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; le Théâtre d’Arles ; TANDEM, scène nationale (Douai-Arras) ; La Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq ; T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre Dunois (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, de la Région Ile-de-France dans le cadre de l’aide à la création, du Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence, du département de l’Essonne et de l’Amin Théâtre – Le TAG.
L’association Os est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide au conventionnement ; par la région Île-de-France, au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle, et par le département de l'Essonne au titre de l’Aide aux opérateurs culturels pour l’année 2021.
« Dans l’apparente simplicité d’un procédé visuel, chorégraphique et narratif, Gaëlle Bourges affirme sa nécessité de donner corps aux oubliées. »
La Terrasse
« Gaëlle Bourges revisite les toiles de Manet avec malice » Libération
(Re)voir : reportage sur (la bande à) Laura et entretien avec Gaëlle Bourges - Arte
Qui étaient les deux modèles féminins de l’un des plus célèbres tableaux de Manet, Olympia ? Dans sa nouvelle création, Gaëlle Bourges sonde la mise en scène non seulement de la figure centrale blanche, mais également de la femme noire qui lui tend des fleurs, dont on ne connaît que le prénom : Laure.
Gaëlle Bourges arpente depuis longtemps l’imaginaire artistique qui nourrit nos représentations. Avec LAURA, elle propose de relire un tableau surtout analysé sous l’angle de la nudité de son héroïne blanche : l’Olympia de Manet. Derrière Olympia, une autre figure a été presque entièrement ignorée. De Laure, la femme noire aux bras chargés de fleurs, on sait seulement qu’elle vivait 11 rue de Vintimille, dans le nord de Paris. En imbriquant leurs deux prénoms, LAURA suggère la transformation de Laure en Olympia. Sans donner à voir le tableau, Gaëlle Bourges et les quatre performeuses s’attellent à le décliner et à rendre visible son épaisseur sociale et symbolique. D’autres œuvres sont convoquées, des tableaux qui ont inspiré Manet à l’Olympia II d’Aimé Mpane, qui inverse les deux rôles féminins. Après Le bain, spectacle inspiré de deux scènes de baignade de la peinture occidentale du XVIe siècle, Gaëlle Bourges continue de déplacer les regards posés sur l’histoire de l’art – en rendant leur place aux femmes qui l’ont façonnée.
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