Faustin Linyekula, Franck Moka

Profanations

Chaillot – Théâtre national de la Danse
8 – 10 octobreoct.
1/2

Première française

1h10

Tarifs 8 € à 24 €
Abonnés 8 € à 19 €

Chaillot – Théâtre national de la Danse

Mercredi 8 octobre

19h30

Jeudi 9 octobre

19h30

Vendredi 10 octobre

19h30

Conception, direction musicale et film Franck Moka. Chorégraphie, mise en scène et film Faustin Linyekula. Avec (en cours) Franck Moka (machines), Huguette Tolinga (percussions), Inès Mangominja (danse). Assistante dramaturgie et mise en scène Pendeza Mulamba.

Production Studios Kabako (Isaac Yenga)
Coproduction (en cours) Chaillot – Théâtre national de la Danse ; Théâtre Vidy-Lausanne ; MIXT – Terrain d’arts en Loire-Atlantique ; Solstice – Pôle International de Production et de diffusion des Pays de la Loire ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Département des Arts et Sciences Humaines, New York University Abu Dhabi

Chaillot – Théâtre national de la Danse et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.

Avec le soutien de

Figure centrale de la scène artistique congolaise, Faustin Linyekula s’associe au compositeur et cinéaste Franck Moka pour continuer de créer dans un pays en proie au chaos. Sollicitant la musique live et le cinéma, Profanations est un spectacle d’urgence. Il oppose la poésie à la destruction, une énergie vitale aux puissances de la mort.

 

Depuis 2001, Faustin Linyekula bâtit une œuvre où la danse, la musique et les mots concourent à dire un pays, le Congo, à en examiner les fractures et son histoire heurtée. En souterrain de Profanations sourd une violence, que l’artiste et sa structure Studios Kabako, basés depuis vingt ans à Kisangani connaissent intimement. C’est envers et contre elle que les musiciens, sur scène, font tonner le synthétiseur, la guitare, la basse et les percussions. Profanations est un concert lancé comme un cri sans fin, une tentative musicale de prier contre la fatalité – c’est-à-dire sans dieu – quitte à y laisser toutes ses forces. C’est aussi un film, réalisé à quatre mains par Faustin Linyekula et Franck Moka, en forme de variations congolaises autour de la cène — image signifiante d’une fête donnée en gardant à l’esprit qu’elle pourrait être la dernière. Alimenté par le rythme entêtant des instruments, Profanations s’offre comme un sursaut face à l’accablement imposé. Il pourrait se résumer en une vision : une femme se lève pour danser.

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