Robert Wilson

La Maladie de la mort

Archive 1997
Théâtre

La Maladie de la mort
De Marguerite Duras
Mise en scène et décor, Robert Wilson
Musique, Hans Peter Kuhn
Costumes, Frida Parmeggiani
Lumières, Heinrich Brunke et Robert Wilson
Maquillages et coiffures, Kuno Schlegelmilch
Collaboration à la mise en scène, Ann-Christin Rommen
Avec Lucinda Childs, Michel Piccoli

"C'était sur la route nationale au lever du jour, lorsque le deuxième café avait fermé, qu'il lui avait dit qu'il cherchait une jeune femme pour dormir auprès de lui quelque temps, qu'il avait peur de la folie, qu'il pouvait payer cette femme...Il lui dit qu'une femme payée reviendrait au même que s'il n'y avait personne. Il dit qu'il est sûr de la vouloir ainsi, sans amour pour lui, rien que le corps". Lui, portant avec une rieuse perfidie son impuissance à aimer, est Michel Piccoli. Elle, qui a reconnu tous les symptômes de cette mortelle maladie, est Lucinda Childs, corps ondulant prolongé par des draps blancs. L'espace est un ailleurs, découpé par les seules lumières, Marguerite Duras avait souhaité que son texte devint théâtre, précis et onirique : le théâtre de Robert Wilson.

Dans le même lieu

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
18 – 22 septembresept.

Soa Ratsifandrihana
Fampitaha, fampita, fampitàna

Danse

Engageant les corps dans une oralité contemporaine, Soa Ratsifandrihana, le guitariste Joël Rabesolo et les performeuses et performeurs Audrey Mérilus et Stanley Ollivier se nourrissent de leurs récits diasporiques et de leurs origines pour raconter une histoire qu’ils auraient aimé entendre ou voir. Fampitaha, fampita, fampitàna – trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission et rivalité – forment des déclinaisons dans lesquelles les interprètes glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle métamorphose. 

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
13 octobreoct.

Jeanne Balibar
Les Historiennes

RépertoireThéâtre

Trois femmes ressurgissent du passé grâce à trois historiennes contemporaines qui les ressuscitent en trois récits, dont s’empare l’actrice Jeanne Balibar pour en proposer une lecture jouée. Quatre femmes d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
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Nacera Belaza
La Nuée

Danse
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Reconnue pour ses chorégraphies minimalistes et envoûtantes, Nacera Belaza poursuit son exploration du cercle et du rythme initiée avec Le Cercle (2019) et L’Onde (2021), pièces marqueurs de son langage chorégraphique. Après une première étape de création à Bruxelles en mai 2024, la chorégraphe prolonge le processus de création de La Nuée en invitant dix nouveaux interprètes au plateau. 

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
14 – 17 novembrenov.

Stefan Kaegi (Rimini Protokoll)
Ceci n’est pas une ambassade (Made in Taiwan)

ThéâtrePerformance
Réserver

C’est à Taïwan que nous embarque le metteur en scène voyageur de Rimini Protokoll, Stefan Kaegi, avec trois performeurs natifs et résidents de l’île. Dans ce spectacle où l’action filmée en direct nous entraîne dans les méandres d’un décor miniature, la fiction pointe une réalité géopolitique ubuesque.

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
22 – 30 novembrenov.

Rosana Cade, Ivor MacAskill
The Making of Pinocchio

Théâtre
Réserver

Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. The Making of Pinocchio apparaît comme un manifeste burlesque pour les formes en construction.

Points communs – Théâtre des Louvrais
14 – 16 novembrenov.
Scène nationale de l'Essonne – Théâtre de l’Agora
19 – 20 novembrenov.
MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
29 novembrenov. – 8 décembredéc.
La Merise
12 – 14 décembredéc.
La Ferme du Buisson, Scène nationale – cinéma – centre d’art contemporain
18 – 19 décembredéc.

Joël Pommerat
Marius

Théâtre

Ce spectacle, inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol, explore le thème de l’évasion. Certains des comédiens ont découvert le théâtre à la maison centrale d’Arles. Marius offre une occasion unique de découvrir une dimension peu connue mais cruciale de l’art de Joël Pommerat.